Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Magnifiques Seynois!
Ils n’étaient pas attendus à pareille fête. Pourtant, les athlètes de l’Entente gymnastique trampoline seynoise (EGTS) ont déjoué certains pronostics pour se couronner de médailles, dont trois en or, à l’occasion des championnats de France, qui se sont déroulés ce week-end à Niort. Ce long déplacement a coûté cher dans les caisses du club, mais il valait le coup compte tenu des performances réalisées par les protégés du président Lu- cien Viviani.
Sylvain et Mikaël Viviani, bien sûr
À commencer par son fils cadet, Sylvain, qui s’adjuge le titre dans la catégorie 1820 ans, soit la meilleure performance de toute sa car- rière. Une sacrée perf qui s’accompagne dans le clan Viviani de la cinquième place du grand frère, Mikaël, dans la catégorie reine des seniors. Un concours d’un sacré niveau où la médaille s’est jouée à quelques dixièmes avec même pas un point d’écart entre le deuxième et le septième… Il a néanmoins réussi à grimper sur la boîte grâce à sa troisième place dans l’épreuve synchronisée au côté de Brendan Renault (Oullins). Pour couronner le tout, Sylvain obtient une deuxième médaille, lui aussi en synchro, avec son fidèle partenaire, Alexis Chevalier, toujours chez les 18-20 ans. Ce dernier ne s’en est par ailleurs pas laissé compter dans le concours individuel. Engagé chez les 15-17 ans, le membre de l’équipe de France juniors se hisse au deuxième rang national, alors que Manon Bourguet n’a pu faire mieux que cinquième.
Les jeunes brillent aussi
Chez les plus jeunes, la palme revient à Carla Renaudin qui est championne de France cadets (13-14 ans). Cette nouvelle performance s’inscrit dans la filière élite, celle du plus haut niveau français. Gabriel Chevalier, quant à lui, se couvre de bronze chez les benjamins (1112 ans), prouvant qu’il est un élément sur lequel le club pourra compter dans le futur. Si cela ne suffisait pas, il y a aussi eu une surprise de taille au sein de la filière nationale, avec le titre de Clara Dete en 13-14 ans. Pas favorite pour la médaille d’or, la jeune Seynoise a su se montrer la meilleure le jour J. La fête aurait été complète si Thaïs Solomas n’avait pas échoué à quelques dixièmes du podium. Mais avec de telles performances, soit huit finalistes sur neuf possibles dont sept médailles, l’EGTS a marqué ces championnats de France de son empreinte.