Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Jules Caranta veut aller au
L’an passé, à l’aube de sa trajectoire de kartman en herbe, il avait manqué la cible de justesse. Deuxième de la Coupe de France, troisième de la National Series Karting (NSK), catégorie Mini-kart, Jules Caranta était passé à côté de la Grande Finale Mondiale Rotax 2016 organisée en Italie, à Sarno, où il espérait représenter brillamment la France. Autre saison, même ambition : cette année, les yeux de ce petit Tropézien de huit ans et demi sont tournés vers le Portugal. C’est en effet sur le tourniquet de Portimao que se déroulera l’épreuve internationale qui le fait rêver. Rendez-vous fixé les 10 et 11 novembre prochains... à condition de décrocher le précieux sésame ouvrant les portes de cette apothéose réservée aux meilleurs spécialistes de chaque classe d’âge.
Champion PACAC
Pour arriver à ses fins, Jules sait très bien qu’il n’y a pas trente-six chemins. S’il veut faire le voyage, en 2017, il lui faudra coiffer la couronne de champion de France Minime. Ou alors remporter la NSK. Mission difficile. Pas impossible. Surtout lorsqu’on vient de réussir une telle entrée en matière. Après avoir enchaîné les places d’honneur lors de sa campagne d’apprentissage, peut-être que le déclic s’est produit sur le front du championnat de ligue PACAC. Leader dès la manche d’ouverture, à Brignoles, son terrain d’entraînement favori qui l’a vu dominer sans partage, l’espoir de l’ASK SaintTropez et de l’UST Karting est parvenu à garder l’avantage au Castellet puis à Carpentras. Titre régional en poche dès le terme de la préfinale vauclusienne, il pouvait aborder la première échéance hexagonale avec le plein de confiance.
Leader de la NSK
L’acte 1 de la NSK confirmera sa montée en puissance. Bien que soumis à rude concurrence (29 pilotes en lice), le Sudiste affiche clairement ses prétentions, le 14 mai à Salbris. D’emblée à la pointe du combat (2e des essais chronométrés, 3e de la préfinale), il remporte une finale fertile en rebondissements. « J’étais dans le paquet de tête lorsqu’une averse soudaine a envoyé les huit premiers hors piste au même endroit », racontet-il. « Moi, heureusement, j’ai pu redémarrer tout de suite. Assez vite pour rattraper et doubler les deux adversaires