Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Marchés : grand standing

Tendance : Festival de Cannes, Grand Prix de Monaco, Voiles d’Antibes, avant l’été, les événements de prestige se multiplien­t sur la Côte. Aperçu du luxe à l’azuréenne.

- PAR MÉLISSA MARI / SOPRESS *Sources : John Taylor et Michaël Zingraf-Christie’s

Lors de grands événements les investisse­urs dotés d’un fort pouvoir d’achat font leur retour sur le marché du haut de gamme. Alors que les profils évoluent, les attentes sont toujours aussi précises.

Le marché de l’immobilier de prestige sur la Côte d’Azur est l’un des plus attractifs et actifs de France. Entre propriétés de luxe dans les terres, en ville, ou les pieds dans l’eau, et les appartemen­ts haut de gamme, les offres ne manquent pas. À titre d’exemple, à Cannes, on trouve des biens prestigieu­x sur la Croisette, à quelques pas du Palais des Festivals. Au sein de la résidence Le Relais de la Reine, qui regroupe seize appartemen­ts de trois pièces, traversant­s, de 100 m2 chacun, avec une vue imprenable sur la baie, la location à la semaine s’élève à 17 500 euros. Dans un style plus contempora­in, un penthouse de 250 m2 avec une vue mer, comprenant une terrasse de 100 m2, se loue 55 000 euros la semaine. Au Cap d’Antibes, les villas d’époque côtoient des maisons plus modernes, avec des vues panoramiqu­es. De nouvelles « résidences luxe » font aussi leur apparition, avec des services grand confort et l’on trouve toujours des appartemen­ts de standing supérieur, notamment au port Gallice, où un 77 m2 équipé, doté de deux terrasses, dont une sur le toit, pour une surface globale extérieur de 140 m2 et proche des plages, se vend 1 500 000 euros. Enfin, à Monaco, devenue la ville la plus chère du monde en 2016, le prix moyen au mètre carré pour les logements haut de gamme s’établit désormais à 41 400 euros, en moyenne.*

La Provence

Dans l’arrière-pays cannois et grassois, les villas et maisons de charme ne font pas, non plus,exception. On peut ainsi trouver, au coeur des petits villages de Mougins, Valbonne ou Châteauneu­f-Grasse notamment, de belles demeures vendues entre 1 million et plus de 5 millions d’euros, lovées au coeur d’un écrin de verdure. Sur les hauteurs de la Capitale mondiale du parfum, les villas, souvent baptisées de doux noms fleuris, ne manquent pas non plus d’attrait. Situées dans un cadre intimiste, qu’elles soient anciennes ou contempora­ines, les maisons aux aménagemen­ts de grande qualité, dotées de piscines et de jardins verdoyants, s’estiment rarement en dessous du million d’euro. Les plus centrales, proches des villages, sont généraleme­nt plébiscité­es par des investisse­urs qui recherchen­t l’habitat clefs en mains.

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