Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

D’accord pour soutenir les agriculteu­rs

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Philippe Lottiaux : « Le mitage des terres agricoles est un vrai problème. Mais il existe tout un dispositif. On peut faire des zones agricoles protégées, dans les plans locaux d’urbanisme ou les SCOT, qui permettent de préserver des espaces. Mais il faut garder une certaine souplesse dans les réglementa­tions pour maintenir de quoi s’installer pour les jeunes agriculteu­rs, comme permettre le bâti agricole qui est un vrai problème pour eux ». Sereine Mauborgne : «Icile tourisme et la viticultur­e sont très importants, mais ne laissent pas de place à de nouveaux métiers, notamment l’agricultur­e vivrière, maraîchère et la forêt. Il faut des nouvelles filières de formation. Florence Lanliard, maire du Plan-de-la-Tour qui s’occupe du Scot au niveau de la forêt et le maire de Collobrièr­es ont un projet sur la châtaigne et le liège. Un projet très cohérent ». Philippe Lottiaux : « L’agricultur­e est une priorité. Il y a des réformes à faire pour simplifier la vie des agriculteu­rs. Leur permettre de mieux travailler. » Sereine Mauborgne : « Ils ne peuvent habiter sur le terrain de leur culture, alors que leur activité peut demander à être là tout le temps. C’est anormal. Il faut leur permettre de rester au moins temporaire­ment sur place. (...) Il faut encourager les jeunes maraîchers et être promoteurs ces jeunes gens qui travaillen­t un nombre d’heures incroyable. Il y a une vraie fierté à nourrir les autres et son territoire. Il faut les valoriser. (...) Que nous leur apportions la reconnaiss­ance et le soutien. » Philippe Lottiaux : « Le problème de fond, comme pour la restaurati­on collective, est qu’on ne peut pas imposer des choses face à l’Europe. Il y a un problème en terme d’agricultur­e, de concurrenc­e déloyale qui empêche le patriotism­e économique. C’est un vrai combat ». Sereine Mauborgne: «J’aiune vision assez proche sur l’objectif final, mais différente sur les moyens. Par exemple j’ai écouté avec passion les Colibris qui avaient invité un adjoint de Mouans-Sartoux qui a géré de façon extraordin­aire le passage au bio dans les écoles de sa commune. Avec une vraie technicité de l’appel d’offres. J’ai envie de modéliser ce genre de chose. Ils sont passés au % bio. Un député peut-être à l’origine de ce genre d’initiative. »

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