Valérie Gomez-Bassac (Rem) à Rocbaron, fief du vote FN

Dans cette dernière ligne droite de campagne, Valérie GomezBassac, candidate Rem, veut «s’adresser à tous». C’est pourquoi elle a choisi de tenir une réunion publique dans une commune ayant placé en tête du 1er tour (34,50% contre 30,67%) Jérôme Rivière, son rival du FN. Et bien que, selon ses dires, «l’heure n’est plus au programme», elle a profité du rendez-vous pour développer quelques thèmes de campagne. En commençant par un point phare du Front national, la sécurité, où elle a évoqué la nécessité de maintenir les effectifs de police, et d’envisager une future levée de l’état d’urgence. Avant de traiter de l’augmentation de la CSG, du développement du numérique, ou encore de faciliter l’accès à la formation.

Représentation et abstention

La candidate s’est ensuite engagée à être un «relais pour les citoyens, avec qui elle veut faire remonter les préoccupations locales». Son suppléant, Philippe Brel, argumentait pour sa part qu’il «n’y aurait pas de pensée unique parmi les députés élus de la Rem ». Puis, Valérie Gomez-Bassac a insisté sur l’importance de se rendre aux urnes : «Il faut prendre ses responsabilités et voter, car quel que soit le vainqueur, il sera plus légitime. » Avant de rappeler qu’il «ne faut pas s’endormir sur le résultat de dimanche dernier et rester mobilisés. » Un score acquis en partie grâce à l’image d’Emmanuel Macron ? « Oui car son programme a été porteur d’espoir. Mais il y a deux visages dans cette campagne : celui d’Emmanuel Macron, et le mien. »

(Photos Hélène Dos Santos) Devant les citoyens et des élus locaux, à la salle polyvalente de Rocbaron, Valérie Gomez-Bassac et son suppléant Philippe Brel ont appelé à rester mobilisé pour le second tour, ce dimanche.