Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Agriculture et biodiversité sont analysées au sein de La Bioratoire
Comme il a su miser sur le bio il y a déjà plusieurs dizaines d’années, le village fait désormais de son agenda 21 citoyen l’élément-clef de son développement. Avec « La Bioratoire », calquée sur le concept de Living Lab, « les utilisateurs d’un territoire s’entourent d’experts, de chercheurs d’institutions, pour aider à avancer sur une thématique précise ». En l’occurrence, ici, « l’agriculture et la biodiversité », explique la présidente de Correns 21, Dominique Rombaud. De ses premières actions et initiatives de la société civile en 2015 sont nées des manifestations concrètes, tels les jardins partagés ou l’Amap bois bûches locales. Mais aussi tout un recueil de connaissances et d’expertises dont une partie était présentée, hier, à l’occasion de la journée « Agriculture et biodiversité ».
Biodiversité et pratiques agricoles
Différents volets d’études ont ainsi été abordés, à l’instar de l’analyse naturaliste, menée par l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie (IMBE) marine et continentale, l’inventaire local des papillons par le Conservatoire d’espaces naturels (Cen) de Provence Alpes Côte d’Azur, l’analyse agronomique de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) d’Avignon, ou encore l’aspect juridique de la relation entre biodiversité et pratiques agricoles dans les documents de planification urbaine. Reste désormais à utiliser au mieux ces larges connaissances pour promouvoir toujours plus une culture et une agriculture respectueuses de la biodiversité, voire positive à son égard.