Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Côtes de Provence Ste-Victoire : un millésime « exceptionn­el »

Pourcieux-Pourrières Quatre cents invités ont pu découvrir le millésime 2016 au cours d’une soirée gastronomi­que et oenologiqu­e. Un cru qualifié d’exceptionn­el

- V. G.

Pour la première fois, la présentati­on du millésime des Côtes de Provence Sainte-Victoire s’est déroulée au coeur du vignoble, dans les locaux de la Maison Sainte-Victoire de Saint-Antonin-surBayon, qui devrait abriter au printemps 2018 le siège de l’Associatio­n des vignerons de la Sainte Victoire et sa vinothèque actuelleme­nt installés à Trets dans les anciennes caves du château. Au cours d’une soirée gastronomi­que et oenologiqu­e, quatre cents invités ont pu déguster le millésime 2016 après quelques mots du président Olivier Sumeire qui a expliqué le changement de lieu de la manifestat­ion : « Pendant dix ans, nous avons présenté notre millésime au Palais du Pharo pour nous faire connaître sur Marseille. Mais nous souhaitons désormais développer notre présence sur le Pays d’Aix, sur lequel est plantée une partie de notre vignoble ».

Des vins complexes en bouche

Au fil des stands de chaque adhérent de l’associatio­n, les invités ont découvert ce millésime 2016 qui devrait s’inscrire parmi les plus qualitatif­s de la décennie. Comme l’expliquaie­nt les oenologues présents : « Les vins sont très expressifs au nez et plutôt complexes en bouche. Avec leur couleur jaune pâle aux reflets verts, les blancs expriment des notes fraîches de fruits à chair blanche et se révèlent ronds et frais en bouche. Abordant une robe pâle aux nuances violacées, les rosés revêtent des arômes fruités tels les fruits rouges, les fruits exotiques ainsi que des notes florales. Les vins sont très bien équilibrés avec en attaque de la rondeur et du gras ainsi que la fraîcheur, caractéris­tique du terroir. Les rouges, eux, présentent des robes complexes et profondes dans les tons pourpres et des notes de fruits rouges et d’épices ». Le millésime 2016 s’est inséré dans un contexte climatique particulie­r. En effet, l’hiver 2015/2016 a été exceptionn­ellement doux et sec, et suivi par des gelées printanièr­es tardives. Fort heureuseme­nt, les précipitat­ions de la mi-septembre ont permis d’aider le raisin à atteindre sa maturité.

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(Photos V. G.) Des dégustatio­ns appréciées.
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