Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

‘‘ Je fais appel au plus grand portraitis­te du monde”

- En dehors de la campagne de crow-founding, avez-vous d’autres moyens ? La date de sortie de « Faces of the Rugby World » est-elle déjà prévue ? Quel est votre objectif de ventes ? Une estimation du prix de vente ?

Gueules de Rugby Par la passion du rugby. En ayant vu évoluer le RCT depuis tout petit, mon père me mener à Mayol. Après, je me suis dit il y a quelque chose à faire dans le monde du rugby avec des belles gueules, des gueules cassées. Tout s’est passé comme ça. J’ai rencontré Eric Blanc et on s’est dit qu’on pouvait faire quelque chose. Cela a bien marché (  exemplaire­s) et je repars sur une nouvelle aventure encore plus belle, encore plus forte et encore plus motivante. Pour ce second livre, vous comptez donc faire plus de  portraits, comment travaillez­vous ? Tout d’abord, avec une nouvelle équipe composée de Julien Pierre, actuel capitaine de la Section Paloise et de deux autres personnes passionnée­s de rugby. Il y a aussi d’autres joueurs qui nous aident. On souhaite faire une version sur les  plus grands joueurs de rugby de la planète encore en vie. Il va y avoir environ  pages, et avec une particular­ité, c’est que les photos seront réalisées par le meilleur portraitis­te du monde, Lee Jeffries qui est la référence mondiale et propose un travail extraordin­aire. Au-delà de cette nouveauté, y a-til d’autres supplément­s ? Des articles seront écrits par des journalist­es locaux. Le livre va être essentiell­ement édité en anglais, sauf pour la version française évidemment. On va donc faire appel à des journalist­es locaux de Nouvelle-Zélande, d’Australie, d’Angleterre quand on parlera de leurs joueurs. L’autre particular­ité est le fait qu’on a voulu donner une dimension technologi­que au livre, un livre .. C’est-à-dire que l’on va apposer sur chaque portrait un QR code. Ainsi, lorsqu’on va aller faire les photos dans les différents pays du monde, on va faire la photo, mais aussi réaliser une interview vidéo décontract­ée. Ce sera le rôle de Julien Pierre qui posera les questions. Cette nouveauté nous permet de prolonger notre idée de portrait. Un film est-il prévu pour retracer les coulisses de ce livre? Oui, on va travailler avec la boîte de production Riot House Production­s pour raconter toutes nos histoires. Comment obtenez-vous les rendez-vous avec les joueurs ? C’est beaucoup de relationne­l. On ne demande pas d’argent. Un projet comme celui-ci peut se réaliser dans le milieu du rugby, mais beaucoup plus difficilem­ent dans le milieu du foot. Oui, on est en négociatio­n avec les éditions Taschen. Un éditeur mondial, spécialist­e des très gros livres, ils ont sorti un livre sur Mohammed Ali qui fait   euros. Cet ouvrage fait  kg,  cm sur  cm. On doit repartir à Cologne pour les négociatio­ns finales, mais c’est en bonne voie. Le financemen­t crow-founding (objectif fixé à   euros ndlr) Il y a deux ans de boulot, il sera prêt pour la Coupe du Monde . Tout dépend si on travaille avec Taschen. Si c’est le cas, ce seront eux qui prendront en compte les ventes. Les marchés principaux de ce type de livres de rugby sont la France, le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud et le Japon. Pour ma part, je souhaitera­is atteindre les , voire   exemplaire­s. On ne voudrait pas dépasser les  euros contre , euros pour le premier, mais c’est normal. Il y a d’autres choses, plus de pages, on aura les coulisses sur chaque interview, le format sera plus grand et on pense même à une édition premium, hors-norme, où le bouquin pourrait être vendu entre  et  euros parce que ce sera pour des collection­neurs, une édition limitée à   ou   exemplaire­s, numéroté avec plein de choses qui vont arriver.

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