Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« A Hyères, on a un bon public pour la danse »
L’organisatrice Esther Giacalone, directrice artistique
Esther Giacalone est la cheville ouvrière d’Entr’Scènes. Également directrice de l’école Jazz’Art Danse au Palyvestre, elle est issue du Jeune Ballet du Conservatoire du Grand Avignon et a longtemps dansé avec Redha. Interview
Comment est née cette volonté d’organiser de grands spectacles chorégraphiques depuis trois ans, à travers Entr’Scènes? En tant que danseuse à Paris, j’ai rencontré de nombreux professionnels qui sont devenus des amis. Quand j’ai monté l’école Jazz’Art, j’en ai fait venir quelquesuns à Hyères, qui continuent d’ailleurs à animer des stages, comme Redha ou Alexandra Lemoine qui a son propre centre de formation à Annecy. C’est avec elle qu’on a développé cette idée d’Entr’Scènes.
Quelle est la finalité ? Avant tout, que les jeunes danseurs de notre région aient une culture de danse (jazz, classique et contemporain) mais aussi de cirque. Il est important d’associer des jeunes de ballet avec d’autres danseurs. Et on a un bon public pour cela à Hyères.
Revenons sur votre propre carrière de danseuse. Quelles ont été les principales étapes ? J’ai fait pendant cinq ans le conservatoire d’Avignon, dans le cadre d’un sport études, qui est reconnu comme le troisième de France et forme des danseurs pour des compagnies professionnelles, en France et à l’étranger. Thierry Boyer était mon formateur, c’est pourquoi j’ai à coeur de l’accueillir cette année, lui et ses jeunes danseurs âgés de à ans. Dans la suite de ma carrière, j’ai fait de l’opérette/opéra à Limoges, Toulon, Marseille. A Paris, j’ai dansé dix ans avec Redha, pour les comédies musicales Roméo et Juliette, Belles belles belles, des créations en compagnie, des plateaux TV et pour le film Disco.
Le juin, Entr’Scènes comprendra une partie cirque, de quoi s’agit-il ? Adelaïde Joseph, qui est passée par la troupe du Cirque du Soleil, fera un numéro de cerceaux. Quelle sera la tonalité d’Entr’Scènes, par rapport aux deux premières éditions ? La première année, Rehda était venu avec trois danseurs formant le trio Histoire d’hommes. L’année dernière, nous avons accueilli une compagnie de Kiev et le ballet d’Alexandra Lemoine. Cette année, nous avons des chorégraphes très talentueux et la présence des jeunes danseurs d’Avignon. C’est une scène ouverte dans le sens où nous avons contacté d’autres écoles du secteur. Nous souhaitons ouvrir cette soirée à un maximum de danseurs, d’un certain niveau évidemment.