Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
En chiffres
1965 : mise au point du premier parapente. 200 : la distance à vol d’oiseau parcourue par un parapentiste entre Sainte-Anastasie et SaintHilaire, près de Grenoble en Isère. 45: le nombre de membres qui font partie de l’ASPAT. 650 : le plafond maximal de vol pris en compte à partir du niveau de la mer pour les parapentes de l’ASPAT en semaine dans la zone de Saint-Quinis. 45€ : le prix d’un vol d’initiation en biplace avec l’ASPAT. Président de l’ASPAT, François-Xavier Visse est un passionné de parapente qui ne rate jamais une occasion de voler : «Au club, on vole toute l’année. Après, cela dépend des conditions, et de l’autorisation de l’EALAT, basée au Cannet ». Le club est reconnu par la Fédération française de vol libre. Tout comme ses pilotes. Le parapente, un sport très particulier, comme il le rappelle : « Le parapente est un sport très individualiste, même si on peut également partager des moments sympas en biplace. C’est plaisant de faire découvrir notre activité aux autres. Quand on voit les sourires à l’atterrissage, on se dit qu’on a réussi », témoigne-t-il. Avant d’ajouter : « C’est un sport chronophage. On peut attendre des heures que les conditions soient bonnes avant de décoller. Parfois, certains viennent de loin pour voler, et attendre ainsi peut-être frustrant ». Pour ceux qui appréhendent l’activité, notamment due au caractère impressionnant de se retrouver haut perché, François-Xavier Visse répond : « Le plus gros danger en parapente, c’est quand tu prends ta voiture pour venir jusqu’au spot ».