EVERYTHING, EVERYTHING

L’histoire

De Stella Meghie (USA). Avec Amandla Stenberg, Nick Robinson, Anika Noni Rose. Durée :  h . Genre : comédie. Notre avis : Maddy (Amandla Stenberg), ado futée, curieuse et inventive, souffre d’une maladie l’empêchant de quitter sa maison. Un jour elle aperçoit par sa fenêtre Olly (Nick Robinson), un jeune homme qui vient d’emménager dans le quartier. Entre eux, c’est le coup de foudre et, sans tarder, les deux tourtereaux se mettent à s’envoyer des SMS. Mais Maddy veut plus : elle aspire à découvrir le monde extérieur et souhaite vivre ses premiers émois amoureux.

Notre avis

Produit formaté et sans âme par excellence. Everything, everything déboule telle une pelleteuse. À la manière de Avant toi, sorti il y a pile poil un an par la Warner pour célébrer l’été, avec une mièvrerie accablante, cet objet réussit l’exploit de rater tout ce qu’il entreprend. On ne croit donc pas un seul instant à cette romance de pacotille entre une ravissante métisse de  ans ultra coquette parfaitement coiffée – alors qu’elle ne sort pas de sa grande villa depuis plus de quinze ans – et son bellâtre solitaire qui emménage dans la maison d’en face. Tous les ingrédients d’un mauvais sitcom sont réunis. À savoir du drama bas de gamme, avec la gentille infirmière nunuche ou la mère meurtrie par un lourd passé, des explications à outrances, un pseudo twist sans queue ni tête… et une bande sonore horripilante, composée de tous les titres soupes du moment. Peu glorieux palmarès garni de poncifs. Réduit au rang de simple prétexte pour mettre un peu de barrière à la relation amoureuse, la maladie grave passe rapidement au second plan au sein d’un scénario qui n’a cure de toute crédibilité.