Ça dégage…

L’ingratitude étant (selon Giscard) la première qualité d’un chef d’Etat, le président de la République se serait d’autant plus montré avisé d’oublier les services que le président du MoDem prétendait lui avoir rendus, que ce groupuscule n’était pas nécessaire à sa majorité. Il convient maintenant de sanctionner sévèrement tous ceux qui sont responsables d’une situation gouvernementale ubuesque et sans précédent. A savoir les fonctionnaires de la Haute Autorité soi-disant chargés de l’examen minutieux des dossiers fiscaux et juridiques des ministres et secrétaires d’Etat. Et surtout Edouard Philippe qui a pris sous son bonnet de proposer à Emmanuel Macron des grands commis (sic) qui ont dû rendre leur tablier au bout de cinq semaines. Enfin, il faudra notifier une interdiction d’exercer toute mission de conseil au petit génie qui a imaginé de confier la moralisation de la vie politique au personnage le plus amoral d’icelle. Hollande parlait trop et parlait mal. Macron s’est réfugié dans un mutisme complet. Alors qu’on apprécierait de pouvoir le mettre sur le gril quand tout commence à sentir le brûlé. Peut-être l’inventeur d’En Marche souhaite-t-il cacher son embarras. A moins que la surcharge de travail ne l’enferme dans ses parapheurs. L’hypothèse la plus probable est que, appréhendant que les journalistes lui fassent payer un jour le soutien auquel il doit son élection, il ait opté pour une pratique minimale de la

communication.