Mieux vaut prévenir que guérir

Ils sont en quelque sorte les « Men in Black »dela Cavem, la communauté d’agglomération Var Estérel Méditerranée, sauf que leurs lunettes sont uniquement une protection contre le soleil et leur tenue, un tee-shirt blanc avec un moustique dans une cible. Leur mission ? Traquer l’Aedes Albopictus ,détruire son habitat pour éviter sa prolifération. Ces agents inspectent les avaloirs, les coffrets techniques, les bassins de rétention… sur Fréjus, Saint-Raphaël, Puget-surArgens, Roquebrune et Les Adrets. Depuis , ils ont aussi visité quelque   villas et   immeubles, allant jusqu’à soulever les coupelles sous les pots de fleurs pour les vider, vérifier qu’elles ne cachent pas un « nid » en dessous, et donner une leçon de prévention. Mais parfois, la seule solution est de traiter au bacillus thuringiensis. Cet insecticide microbien et bio tue les larves. Ils ont un numéro vert pour signaler la présence de l’insecte (). D’autres collectivités ont mis en place des services plus ou moins importants. Cela évite aux particuliers de faire appel à une entreprise de démoustication privée et à des produits nocifs pour la biodiversité. Ou de sentir la fièvre monter avec des douleurs articulaires, signe que le moustique qui vous a piqué était porteur d’un virus. Dans ce cas, l’ARS doit être avertie. 1. 0800.10.40.11., appel gratuit depuis un poste fixe.