Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le Syndicat des communes du littoral varois en pince pour la filière croisières
La salle des fêtes de Bormes-les-Mimosas a accueilli le Syndicat des communes du littoral varois. Créé en 1921, la structure est «le plus
ancien syndicat de France », a rappelé son président depuis 1995, Gil Bernardi, maire du Lavandou. Depuis près de cent ans, le syndicat, qui compte une trentaine de communes, oeuvre pour la protection et la mise en valeur du littoral varois. À l’issue de cette réunion, nous avons rencontré le président, Gil Bernardi.
Une dizaine d’élus viennent de rentrer d’une mission à Miami. Quel était l’objectif de ce voyage ?
L’ambition était de faire de la prospection sur le développement de la croisière. Un projet conduit en partenariat avec la chambre de commerce et d’industrie du Var. La croisière est un segment d’activité en croissance exponentielle, en Méditerranée notamment. À l’heure où l’on recherche de nouveaux créneaux pour le développement touristique, c’est une perspective très intéressante, encore faut-il savoir de quoi l’on parle et aller chercher les initiatives à la source.
Quelles en sont les conclusions?
Il y a des effets bien plus rapides que ce qu’on avait escompté! Pour ce qui est des premières conclusions, on note que les communes ont obtenu, individuellement, des escales supplémentaires auprès des différentes compagnies qui viennent sur la Côte d’Azur. Certaines ont pu en accrocher deux, d’autres une dizaine. De notre côté au Lavandou, on a pu en obtenir trois ou quatre de plus sur les déjà existantes. Ce premier écho est favorable. On m’avait dit que lorsque vous partez en là-bas vous n’avez pas de répercussion avant . On voit que ce n’est pas le cas. Oui, leurs croisières sont préformatées mais ils n’hésitent pas, lorsqu’il y a un produit nouveau, à réadapter l’offre.
Le syndicat va multiplier ces missions ?
Il y aura Hambourg, en février, pour ce qui est du secteur très européen et ses spécificités. Mais on note une donne très technique dans le tourisme. Il faut s’adapter à une clientèle et aujourd’hui, on est focalisé sur la clientèle américaine. Elle est réputée pour avoir un fort pouvoir d’achat, une disponibilité importante, etc. La clientèle européenne est plus spécifique.