Une saison de lettres

A l’heure de tourner la page et de nous retrouver à la rentrée, retour sur vos préoccupations et nos échanges, ainsi que sur quelques courriers d’actualité

Lancée le 14 mai 2016, cette page – dont nous bouclons la 28e édition – conçue pour être un espace de dialogue entre l’Association des Lecteurs, ses adhérents et la rédaction a très vite été perçue par comme une « fenêtre d’expression » que beaucoup ont fait leur. Pour preuve, l’abondant courrier que vous nous avez adressé depuis plus d’un an, qu’il s’agisse d’évoquer des évènements tragiques comme l’attentat du 14-Juillet, politiques comme les élections présidentielle et législatives ou encore les faits de la vie quotidienne. Certes les critiques n’ont pas manqué ; souvent fondées, que nous nous sommes efforcés de traiter dans ces pages tout en les relayant auprès de la direction de la rédaction. Retour sur une année de « sujets » avant la pause estivale.

Orthographe : « Poursuivez votre effort »

Passionné, assidu, méticuleux : tels sont les qualificatifs mérités par un de nos fidèles lecteurs dracénois, Pierre Dufour, qui a « épluché » quotidiennement Var-matin du mois de janvier au 24 mai dernier. Il a ainsi constitué un dossier d’une di zaine de pages répertoriant « les fautes et erreurs diverses de vocabulaire, syntaxe… » qui ont émaillé « son journal. » Le déclic à cet inventaire ? Un courrier adressé à l’association le 17 janvier 2017, repris dans cette même page le 11 février sous le titre : « Cachons ces fautes qu’on ne saurait voir ». Dans son courrier d’accompagnement, Pierre Dufour écrit notamment : « Je n’aurai pas la fatuité de penser que ma lettre a été pour quelque chose dans la nette amélioration de la qualité de la rédaction des articles de Var-matin que je peux lire, aujourd’hui, avec encore un peu plus d’intérêt. Mais l’attention que vous avez bien voulu y consacrer et les commentaires que vous avez apportés, publiés dans l’édition du samedi 11 février, me portent à croire que vous étiez déjà conscients des problèmes déjà évoqués d’ailleurs par d’autres lecteurs… Si la correction du français et la cohérence de la mise en page ont beaucoup progressé, l’effort doit être poursuivi ainsi qu’en témoignent encore les fautes et erreurs relevées depuis. » Et notre lecteur de conclure sa lettre sur une note positive : « Les progrès réalisés depuis trois mois dans l’usage du français m’ont poussé à vous écrire ces lignes pour vous inciter à poursuivre cet effort dont les premiers résultats sont bien visibles et, tant pis si je me répète, mais la lecture de Varmatin est déjà plus facile et plus agréable, car l’intérêt du fond est moins perturbé par le désordre de la forme. »

Plaidoyer pour des titres « aux couleurs visibles »

Message en forme de SOS que vient de nous adresser Frédérique Ponte, de Gilette. «Voilà des mois que je voulais vous écrire. Je le fais aujourd’hui car pour des personnes âgées comme moi, il est difficile de déchiffrer vos titres “vert pâle sur fond beige”. » Et de nous joindre une « pièce à conviction » des plus éloquentes… Le message a été transmis.

Pitié pour la plage pour chiens de Carras !

L’état dégradé de la plage pour chiens de Carras a été traité à plusieurs reprises dans le journal, mais, à la veille de l’été, il semble que les problèmes demeurent. Témoin ce récent courrier que nous a adressé, depuis Nice, Jacqueline Terlizzi « Nice, nous fait-elle savoir, ne cesse de se construire une vitrine alléchante, mais qu’en est-il de mon unique et minuscule plage pour chien de Carras ? » Et d’énumérer la liste des « problèmes » : « Caravanes stationnant sur le parking, générant des “talus jonchés de déchets et d’excréments”, douches bouchées, eau de mer polluée par les lessives et autres shampooings “sauvages” en mer, sans parler de la plage elle-même parsemée de plastiques et d’éclats de verre » avant de conclure : « À quand des moyens pour remettre de l’ordre nettoyages réguliers, ronde de police et, peut-être, des WC sécurisés. » Et d’ajouter en post scriptum : « La plage de Carras est recommandée par 30 millions d’amis ! » Cet appel partagé par les riverains a, semble-t-il, été entendu par la ville de Nice. Celle-ci a présenté, mi-juin, un plan de rénovation étalé sur deux ans avec début des travaux de la première tranche en octobre (NiceMatin, édition de Nice, du 15 juin 2017) En attendant un été doit passer…