Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Une quinqua à requinquer

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La SNSM a beau assurer une mission régalienne de l’État – le secours des personnes en mer à titre gratuit – elle fonctionne essentiell­ement sur la générosité du public. Un peu plus de % de ses ressources proviennen­t ainsi de dons privés. Et notamment des plaisancie­rs. Juste retour des choses puisque, dans % des cas, les sauveteurs embarqués de la SNSM intervienn­ent au bénéfice de plaisancie­rs. Malheureus­ement, le nombre de donateurs de la SNSM – un peu plus de   – risque de s’avérer insuffisan­t. Surtout au moment où l’associatio­n est confrontée à un coûteux mais nécessaire renouvelle­ment de ses moyens nautiques. À l’occasion de ses  ans, la SNSM pousse donc un cri d’alarme au travers d’une nouvelle campagne d’appel aux dons. Le message adressé aux usagers de la mer est simple : si vous voulez que les sauveteurs en mer continuent à vous secourir, soutenez-les ! Pour toutes informatio­ns complément­aires, aller sur le site internet dédié: jesoutiens.snsm.org ou sur http://bit.ly/campagne-snsm- A vec Porqueroll­es, Port-Cros et Le Levant en toile de fond, et parmi les plus belles plages de France, voire d’Europe, la rade d’Hyères attire comme un aimant nombre de baigneurs et de plaisancie­rs. Et la SNSM n’a pas trop de deux stations pour assurer la sécurité d’un plan d’eau surfréquen­té, où les conditions météorolog­iques, plutôt clémentes certes, peuvent se détériorer très vite. Avec plusieurs interventi­ons déterminan­tes (voir nos éditions du 9 juin dernier), le week-end de la Pentecôte l’a encore rappelé. À la tête de la station SNSM de La Londe-les-Maures, Hervé Duchemin, par ailleurs directeur des ports de la petite commune varoise, est aux premières loges pour observer ce qui se passe sur la rade. De son bureau à l’étage de la capitainer­ie, il n’a qu’à sortir sur le balcon pour embrasser le panorama sur 180° ! Avec 40 années d’expérience derrière lui, Hervé Duchemin, 58 ans, n’est pas homme à se laisser impression­ner. Mais le petit mistral – 20 noeuds – qui souffle ce jour-là l’incite à la prudence. «Quand le vent se lève, on sait que la probabilit­é d’être appelé à appareille­r pour porter secours augmente. Non pas que la Méditerran­ée soit plus dangereuse que la Manche ou l’Atlantique, mais parce que les plaisancie­rs y ont moins de connaissan­ces ». Plusieurs fois décoré pour actes de courage et de dévouement (il a la médaille du sauvetage, le mérite maritime…), Hervé Duchemin ne compte plus le nombre de sauvetages auxquels il a participé. Sur toute la façade maritime française. «

La mer et les secours ont toujours guidé mes choix de vie ”

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