« Les aider à monter leur projet »

Maître de cérémonie des deux journées consacrées au festival qu’il a créé, Marc Iozzino n’hésite pas à employer des images marquantes pour expliquer l’intérêt d’une manifestation destinée notamment à aider financièrement les Indiens en souffrance sur leur terre. « Nous nous occupons de deux réserves, toutes deux situées dans le Sud Dakota, commente Marc Iozzino. À Pine Ridge comme à Rosebud, la culture indienne est toujours aussi forte, ils s’efforcent de la faire survivre, de génération en génération. Mais leurs conditions de vie sont vraiment difficiles. Il fait savoir, par exemple, que  % de la population est au chômage. Pire,  % de leurs jeunes se suicident !» Pour tenter de leur venir en aide et de lutter à leurs côtés dans les combats, notamment contre l’implantation d’un immense pipe line sur leur territoire, les amis de l’association Hanta Yo aiment à se retrouver régulièrement sur les manifestations organisées par Marc. « On veut les aider à monter leur projet, Thunder Valley, qui consiste à “re-rendre” les Indiens autonomes, et à se “re-prendre” en mains. Lorsque nous organisons ces rassemblements, nous projetons deux vidéos : l’une, assez dure, sur ces conditions terribles de vie, et l’autre, beaucoup plus optimiste, sur cette capacité à faire perdurer des traditions qui créent un lien entre les générations, jusque sur tous les continents. »

Pour Marc Iozzino, Hanta Yo est avant tout un moyen de venir en aide aux Indiens d’Amérique.