Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Marie-Josée Navarro, la tête dans les nuages…

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Marie-Josée Navarro a repris les destinées du Planeur, le restaurant de l’aérodrome, il y a quatre ans. Largement suffisant pour cette femme pleine d’énergie de se lancer dans l’incroyable défi de faire survoler le site par la Patrouille de France… mais également de nourrir les pilotes !

Comment en arrive-t-on à organiser une manifestat­ion qui devrait attirer   personnes ? Lorsque j’ai repris la restaurant Le Planeur, avec l’aide de Christine Fouque, la chef cuisinière, il y avait tout à faire au niveau de l’établissem­ent. Mais tout est allé très vite, et j’ai rapidement eu envie d’offrir quelque chose de grand à cet endroit magique.

Quel est votre parcours personnel ? Je suis originaire de Vars, dans les Hautes-Alpes, où j’étais monitrice de ski. Mais j’ai effectué une longue carrière administra­tive à Marseille, sous les municipali­tés successive­s de Gaston Defferre, puis de Robert Vigouroux. Entre  et , j’ai été adjointe au maire à la gestion des écoles maternelle­s et primaires. Il me fallait gérer   personnes et  cantines. Nous avons créé deux cuisines centrales qui assuraient le service de   repas par jour ! Nous gérions en fait la plus grosse cuisine scolaire européenne…

Puis vous avez quitté le service public ? C’est ça ! J’ai fait d’autres choses, et notamment créé un accrobranc­he, au nom de l’associatio­n Forest sensation, puis je suis venue ici, il y a quatre ans pour voir une vieille connaissan­ce. Et là, M. Rouby, ancien directeur de l’aérodrome, m’a présenté Philippe Montana. J’ai alors repris le restaurant Le Planeur, en bordure de la piste , bercé par le chant des cigales. Nous y avons fait quelques aménagemen­ts et, désormais, nous sommes ouverts le midi et le soir, sept jours sept, en terrasse ou dans le chalet.

Un point de chute gustatif pour les usagers de l’aérodrome? Aujourd’hui, les pilotes viennent de Cuers, Fayence, Avignon, Montpellie­r, Lyon, Annemasse, Chambéry… Mais aussi parfois de beaucoup plus loin.

Et alors, cette idée de meeting ? Comment vous est-elle venue ? Justement ! Les pilotes qui viennent chez moi ont toujours la tête en l’air. Ce qui m’a conduit à créer une associatio­n, « La tête dans les nuages ». Elle a pour vocation d’animer le site. Et quoi de plus fédérateur qu’un meeting aérien ? Au passage, je suis sans doute la première femme à organiser un meeting. J’ai d’autant plus envie de réussir ce show !

En réalité, quel est l’objectif de ce meeting ? Il a pour but de rassembler le plus grand nombre de personnes afin de faire connaître notre aérodrome et de faire découvrir le plaisir de voler. Et puis, notre associatio­n sera partenaire de l’associatio­n « Rêves de gosse » et lui reversera  euro par entrée.

Vous bénéficiez du soutien des associatio­ns résidentes de l’aérodrome ? Bien entendu : des bénévoles de ces différente­s associatio­ns nous aideront à la mise en place des animations. Qui seront nombreuses…

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Sur la « terrasse » de son restaurant, la patronne du Planeur prépare l’événement majeur de sa vie.

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