Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Sauvetages à la chaîne
Si, médiatiquement, les remorquages qu’il a effectués en Méditerranée n’ont pas eu le même retentissement que ceux de l’Erika ,l ’Abeille Flandre n’a pas chômé depuis son arrivée en Méditerranée. Parmi les interventions les plus significatives, on retiendra celle consistant à déséchouer le Natissa .En avril , ce cimentier s’était mis au sec sur l’île de Porquerolles, l’officier de quart à la passerelle s’étant endormi… Plus près de nous, il y eut aussi la prise en remorque du Guyenne. Le août , alors que ce pétrolier navigue par fort vent d’ouest au large du cap Béar, un incendie se déclare dans le compartiment machine. Le lendemain, il est pris en charge par l’Abeille Flandre qui le ramène à Marseille.
Sabordage
En septembre , c’est encore un incendie – mais cette fois volontaire – qui oblige l’Abeille Flandre à intervenir. Repéré par les Douanes, le Luna-S ,qui transporte plusieurs tonnes de cannabis, est incendié par son équipage. Une fois le sinistre circonscrit, le remorqueur de haute mer le ramène jusqu’au port militaire de Toulon où, près de quatre ans après les faits, l’épave est toujours amarrée. Un dernier exemple avec le Costa neoRomantica. En mars , le paquebot affronte des rafales de vent à plus de km/h et des creux de plus de mètres entre la Sardaigne et Marseille. Des passagers français, apeurés, d’autant plus que certaines cabines semblent inondées, arrivent à alerter le Cross. L’Abeille Flandre est dépêché sur zone. À son arrivée, l’équipage du Costa ne cache pas sa surprise. Le paquebot étant visiblement manoeuvrant, le remorqueur se contentera de l’escorter jusqu’en Italie.