Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Marine Gassion décroche l’Europe en badminton

À 14 ans, la collégienn­e garéoultai­se, scolarisée à Guy-de-Maupassant, s’est offert le titre de championne d’Europe de badminton UNSS avec l’équipe de France

- PROPOS RECUEILLIS PAR I.R.

une à Bourges, toujours avec le maillot tricolore. Cela ne s’appelait pas encore championna­t d’Europe. Ce n’est que cette année que les fédération­s ont décidé de lancer ces premiers championna­ts en réunissant les meilleurs scolaires. Et pour la première année, l’organisati­on a été confiée à la ville de Clermont-Ferrand qui a bien fait les choses.

Aviez-vous la pression de jouer en France devant votre public ? Pour nous (l’équipe est composée de six joueurs, trois garçons, trois filles), c’était plutôt une motivation supplément­aire. Surtout que les organisate­urs avaient fait venir les écoles pour nous supporter. On a été soutenus durant toute la semaine par une belle chorale d’écoliers qui nous ont portés avec une belle efficacité. Et ça aide forcément.

Comment s’est déroulée la compétitio­n ? En deux phases. La première par poule en match aller-retour. On était dans le groupe de l’Écosse, La Roumanie, La Suède, la Grèce. À chaque match, on faisait un simple hommes, un simple dames, un double dames, un double hommes et un mixte. Chacun de ces matches était joué en vingtet-un points et la première équipe arrivée à  remportait la rencontre. On a tout gagné dans les poules. La deuxième phase a-t-elle été plus compliquée ? En demi-finale on n’a pas eu trop de problèmes face à la Bulgarie. On était toujours à l’avantage et on se sentait porté par le public. La finale a été plus compliquée. Contre les Roumains, que l’on a battus deux fois en poule de qualificat­ions, on a dû s’arracher. Chaque match était serré, mais on gardait confiance. On savait que l’on avait les moyens de s’imposer et, finalement, on a fait la différence dans le double mixte que j’ai joué avec un coéquipier de Rhône-Alpes, Grégoire Deschamps.

Championne­t d’Europe à  ans. Vous êtes bien partie. À quoi rêvez-vous ? C’est sûr que c’est une belle performanc­e. Maintenant, j’aimerais intégrer le pôle espoirs en juillet prochain pour continuer ma progressio­n. Et si je peux me hisser jusqu’à l’équipe de France senior. Mon rêve ultime serait de participer aux Jeux olympiques. Mais il ne faut pas trop rêver. Le chemin est long et sera difficile. D’autant que les études auront toujours la priorité sur mon sport. C’est le deal que j’ai avec mes parents. On connaît bien la formule « passe ton bac d’abord ». À moi de leur prouver que j’en suis capable et de tout faire pour mener à bien les deux activités.

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