Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« C’était une vraie étape »
« Dernière étape sur les Champs Elysées. Et tous les suiveurs qui vous disent que ça y est, ça se termine, on déroule sur les Champs. Mais non, c’est une vraie étape. Et pas une partie de plaisir. Les pavés de la plus belle avenue du Monde vous rappellent à l’ordre, car, avec nos vélos “tout carbone” et hyper rigides, on est secoué, ça tape. Il faut éviter les bidons qui s’échappent des portebidons. Et puis d’un côté ça monte et de l’autre ça descend à kilomètres/heure. Alors, il ne faut surtout pas faire l’erreur de décompresser trop vite pour ne pas passer une journée désagréable. Ensuite, c’est fini, retrouvailles avec la famille, soirée avec les sponsors... Mais pas de vacances pour autant. Dès samedi prochain, la Clasica San Sebastian est un rendez-vous du World Tour puis je participerai à l’Artic Race of Norway avant la miaoût. Un peu de récupération active entre deux mais contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, notre vie sportive ne s’arrête pas au Tour de France. »
* Chaque jour le coureur de Saint-Jeannet nous a raconté son Tour de l’intérieur. 85e de l’étape hier, il a terminé son neuvième Tour de France à la 32e place à 1h32’02’’ de Froome. « Mon bilan de ce Tour, je le divise en deux parties. La première jusqu’à la chute de Richie Porte, où on avait fait un sans-faute au niveau de l’équipe dans l’optique du podium. Ensuite, il a fallu se remobiliser et viser des étapes. Je me suis senti bien dès les Pyrénées et j’ai pu me porter à l’avant sur l’étape du Puy-en-Velay et dans les Alpes. Malheureusement, je n’ai pas eu de réussite. Je n’ai aucun regret sur l’étape du Galibier, quant à celle de l’Izoard, j’ai sûrement été trop attentiste pour faire un meilleur résultat. Mais globalement, je suis satisfait du Tour. Physiquement, j’ai pu répondre présent, j’étais en forme et je termine sur une bonne note.