Joyce Jonathan : « Les ruptures c’est mieux avant l’été ! »

Des fuites d’eau, Je plonge ou Je me jette à l’eau... En multipliant les références aquatiques dans les titres de son dernier album, il fallait bien que cela arrive. Alors oui, Joyce Jonathan a fait un grand plouf ! cet été. La conclusion trempée d’un minishowcase de trois titres au large de Hyères pour un direct d’Orange.fr. Une belle opération de com’ connectée qui prolonge la série de directs filmés par l’opérateur dans des lieux insolites de l’Hexagone. Avant de saisir sa Gibson acoustique et de sauter du catamaran à moteur parti du port privé de Bonporteau, la jeune chanteuse vêtue d’une marinière de circonstance, se pose pour un questions-réponses détendu tout en picorant une salade face à l’île de Porquerolles.

Chanter coupe-t-il le mal de mer ? Je ne le crains pas et je connais ce genre de situation. L’année dernière on était parti à bord d’un petit bateau avec des amis pour naviguer au large de Saint-Tropez, Saint-Raphaël, etc. Pour le fun, j’avais fait un petit live improvisé et lancé un appel par talkie-walkie invitant les gens à m’écouter en se connectant sur la chaîne d’urgence !

Comment avez-vous abordé le générique de la grande saga de l’été Demain nous appartient ? J’ai écrit le titre Demain [avec Fabien Nataf qui signe la mélodie, N.D.L.R] de façon confidentielle sans même avoir lu le scénario ou vu un pilote. J’ai été très heureuse d’apprendre que la chanson était retenue par TF.

La comparaison avec Carla Bruni s’arrête-t-elle à votre collaboration commune avec Louis Bertignac ? Oui car nos musiques sont très très différentes. Bien sûr il y a un truc autour de la guitare, mais je ne vois pas de similitudes ni dans la voix ni dans ce que l’on raconte. S’il doit y avoir comparaison, je le prends de toute façon bien car je reste hyper fan de ce qu’elle fait.

Eté sage ou surmenage ? Après ma tournée intense d’un mois entre la Chine, Taïwan et le Vietnam où j’ai un vrai public [elle chante en mandarin qu’elle a étudié dès le collège et que ses parents parlent, N.D.L.R], puis en France, j’ai fait une pause dans le Sud. Là je vais partir en Espagne.

L’exposition médiatique vous coûte-t-elle parfois ? Je fais un métier public donc pas de souci.

Et lorsque vous devez démentir une anorexie après une photo partagée sur Instagram ? L’essentiel dans la vie c’est d’être bien avec soi-même. Je ne veux pas non plus inquiéter les gens qui me suivent ou ma famille. Donc j’ai pris la parole pour rassurer tout le monde et couper court à la rumeur. Après j’ai lu de tout sur Internet... Elle est enceinte, anorexique... Une fois encore c’est le jeu de la notoriété !