Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Christophe Maé comme chez lui

- FLORIAN DALMASSO

Samedi soir, en clôture du festival du château de Solliès-Pont, Christophe Maé jouait à domicile. Une soirée chaleureus­ement débutée par Attrape-rêves, avant d’enchaîner, à l’harmonica, par Ma jolie… le tout sous les applaudiss­ements d’un château plein à craquer. Totalement acquis à sa cause, les fans sont unanimes à son sujet. Des critiques dithyrambi­ques !

Deux heures de show

Reconnaiss­ant, l’artiste originaire de Carpentras a de la mémoire. Dès sa troisième chanson, 40 ans demain, il a souhaité remercier la ville, le festival… et surtout son public. Il y a dix ans, quand Christophe Maé débutait sa carrière, l’une de ses premières grosses dates était le festival du château de Solliès-Pont. « C’est un moment que je n’oublierai jamais. Je n’oublierai jamais cette ville. Merci pour tout ce que vous m’avez donné » déclare-t-il, à coeur ouvert. Que de chemin parcouru depuis ! Sur scène, Christophe Maé n’a pas failli à sa réputation. Véritable showman, il a enflammé toutes les génération­s présentes samedi soir. Avec sa voix si singulière, l’artiste sent bon le sud de la France. Un accent chantant, sur lequel on image bien un fond de cigales. Pendant près de deux heures, Christophe Maé aura tout offert à son public. Jusqu’à son harmonica, jeté au beau milieu de la foule en cadeau. Il aura surtout enchaîné ses plus grands succès comme On s’attache, Belle demoiselle, Je me lâche ou encore Ma terre. De quoi faire pâlir tous ses fans.

Newspapers in French

Newspapers from France