Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une victime dans l’incendie d’un studio à Toulon
Une enquête est ouverte après l’incendie qui a fait une victime, dans la soirée de mardi, rue Anatole-France, dans le centre-ville de Toulon. Un corps calciné a été retrouvé dans un logement détruit par les flammes, après que les pompiers ont réussi à maîtriser le sinistre. Le feu a pris au premier étage, dans un studio où une femme était locataire. Hier après-midi, les équipes de police technique et scientifique se sont déplacées sur les lieux, pour mener leurs investigations, sous la direction du parquet de Toulon. Le laboratoire de la police nationale de Marseille a été saisi.
Tout détruit
L’enquête cherche à déterminer les causes précises de l’incendie. Une combustion lente, provoquée de façon accidentelle? Un problème électrique? Un feu rapide et virulent? Hier, en début d’après-midi, le corps de la victime n’avait pas encore été levé. Les prélèvements étaient en cours. L’un des habitants, qui tient le snack situé au rez-dechaussée, explique que «les locataires du 4e ont donné l’alerte en sentant les fumées ». Les sapeurs-pompiers «sont arrivés rapidement». Mais, «la porte de l’appartement était déjà en feu». Les flammes ont tout détruit dans le petit logement. Dans la rue Anatole-France, la porte cochère de ce petit immeuble rénové de cinq étages dévoile un escalier étroit, seule issue pour les habitants. Il n’y avait pas d’accès par l’arrière, les logements donnant sur une sorte de puits intérieur. Ce puits aurait même provoqué un appel d’air dans lequel les flammes sont remontées, commençant à brûler les fenêtres du dessus. Les pompiers ont réussi à circonscrire le feu et à empêcher la propagation aux étages supérieurs. Une quinzaine de sapeurs ont été déployés, avec deux engins incendie, une échelle aérienne, une ambulance et un véhicule de commandement. Tous les occupants ont quitté les lieux. L’enquête est confiée au service de la Sûreté départementale. Les 1 100 autres sont en cours de vérification. La vendeuse de la boutique, dans un premier temps placée en garde à vue, a très vite été remise en liberté.
Multirécidiviste
Le propriétaire du magasin de prêt-à-porter, quant à lui, est resté jusqu’à mardi matin en garde à vue, avant d’être remis en liberté. Il sera convoqué devant le