Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« L’un des plus beaux festivals de ce type en France »
Décorateur et scénographe depuis douze ans, Thierry Darlet est familier de l’organisation d’événement. Auparavant professionnel sur les Médiévales à Orléans et Poitiers, il a rejoint depuis plusieurs années l’organisation de Brignoles. Une manifestation qu’il affectionne particulièrement, mais nécessite une préparation conséquente.
Pourquoi les Médiévales de Brignoles sont incontournables ? Il y a une grande place laissée à l’artistique sur cet événement. Que ce soit avec la décoration, l’artisanat, mais aussi la partie militaire avec les campements de chevaliers. Et bien sûr avec les nombreux artistes de rue. C’est un choix affirmé que de miser sur la qualité artistique des troupes. C’est pour ça que les Médiévales sont l’un des plus beaux festivals de ce type en France.
Trente troupes et un centre ancien relooké, comment on s’y prépare ? Nous avons une bonne équipe pour gérer cela. Valérie Thyrban a fait un gros travail sur la programmation et l’accueil des troupes. Il faut veiller à ce que tout se passe bien pour eux, les loger et les nourrir, ce qui représente plus de repas par jours. Mais depuis que nous oeuvrons pour ce festival, on a l’habitude.
Quand avez-vous commencé à installer les décors ? Deux semaines avant l’ouverture, des éléments de décorations sont posés dans la ville, qui prend forme petit à petit. Les plus gros éléments eux sont installés dans les trois jours précédents.
Vous travaillez depuis plus de ans sur le festival. A-t-il évolué ? Le public a changé au cours des années, et est devenu plus averti. Les gens sont plus attentifs aux spectacles, qu’ils sélectionnent davantage à l’avance.
Des nouveautés pour cette e édition ? On a fait revenir les troupes qui ont le plus marqué les Médiévales. Certaines viennent d’Espagne et du Portugal. Et il y aura plus de diversité dans les animations avec des performeurs, du burlesque, et de l’épouvante. On a voulu créer des ambiances particulières sur certains endroits.
Qu’attendez-vous de cette édition ? Que tout se passe bien, et que le public profite au maximum de la programmation qui a nécessité huit mois de travail.