Vallon des bonnes herbes : nature, art et histoire aux portes de Toulon

Des pins verdoyants, des sentiers battus et une vue imprenable sur la rade… Aux Vallons des bonnes herbes, à cheval entre Toulon et Ollioules, ce ne sont pas les paysages qui manquent. Ce « trésor aux portes de la ville », comme le décrit Gabriel Lordois, le secrétaire général du comité d’intérêt local (CIL) de Valbertrand, est un véritable havre de paix. Situé dans le quartier du même nom, il est ouvert au public depuis seulement 2011. De fait, ce terrain, paradis des randonneurs, est un ancien champ de tir militaire, qui a vécu de nombreux incendies. « Après le gros incendie de 2008, le CIL a pris le taureau par les cornes pour dire que cela suffisait et que cet endroit se devait d’être à la fois préservé et ouvert aux riverains et promeneurs », explique Gabriel Lordois. Dorénavant le Vallon se partage entre la Ville de Toulon, celle d’Ollioules et le conseil départemental. S’il reste quelques vestiges de son époque militaire, comme les dunes de sables qui servaient de stand de tir, le terrain est totalement sécurisé et propice aux découvertes. « Il y a un véritable biotope ici. Vous trouverez par exemple des narcisses ou des orchidées sauvages, qui sont des plantes très rares », souligne Gabriel. Différents parcours mènent au bout du Vallon, au sommet du Baou, de la haute Paveigne ou encore au Vallon de la Grille. Les balades sont plus ou moins longues, en moyenne une heure et demie. Même les amateurs d’art y trouveront leur compte : « Depuis quelques années des formateurs de la Croix Rouge viennent ici avec des jeunes en difficultés. Il les invitent à s’exprimer à travers le land’art », raconte Gabriel. Arbres humanisés, messages d’espoir… des dessins qui subliment la nature et dont Gabriel se réjouit : « Cet art est heureux et souriant, comme le Vallon. »