Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Poésie fleurie

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Le satyre cornu, récité par Dame Rotrude, lavandière, étuvière, et adultère. Un satyre cornu qui n’est pas trop habile (bis) Amoureux devenu d’une tant belle fille Non, ne lui coupez pas, laissez-lui son pauvre cas ! Non, ne lui coupez pas, laissez-lui son pauvre cas ! L’ayant entre ses bras, dedans un bois seulette (bis) Ne la devait-il pas coucher dessus l’herbette ? Il lui porta la main bien haut sous sa chemise (bis) Si bien que ce vilain en humeur l’avait mise. Ce badin toutefois eut si peu de courage (bis) Qu’elle sortit du bois avec son pucelage. Mais tout cela n’est rien qui ne fait autre chose : (bis) Le plus souverain bien, c’est de cueillir la rose. Hélas ! Faut-il tromper les filles de la sorte ? (bis) On lui devrait couper les trois pièces qu’il porte.

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