Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Cyril Féraud, guide folklorique à Lorient
Spectacle Cyril Féraud présente pour la troisième année Le Grand Spectacle du Festival interceltique de Lorient sur France 3
Cyril Féraud a plus d’un prime dans son sac. Après Musiques en fête, célébration de la musique classique diffusée en juin sur France 3, il présente ce soir Le Grand Spectacle du Festival interceltique de Lorient. Deux heures de show magnifique dédiées à la culture des nations celtes. Vous présentez Le Grand Spectacle du Festival interceltique et vous n’êtes même pas breton… J’ai appris énormément. Et j’imagine que mon ignorance de la culture celte – même moins crasse qu’il y a quelque temps – m’incite à poser les questions que tout le monde se pose sur les bagads, les pipe bands, les gaïtas, les gaïteos, les instruments, les costumes, les traditions, etc. En quoi consiste votre partie ? J’ai fait toute la préparation, le tournage, les séquences en coulisses et sur scène. Le but étant d’expliquer aux téléspectateurs ce qu’ils voient, de leur rapporter des anecdotes, certaines très jolies, et de les mener à la rencontre de passionnés de la culture celte, souvent depuis plusieurs générations. Voir une petite puce de 3 ans danser aux côtés de ses parents et grandsparents, et devant 15 000 spectateurs est totalement irrésistible. C’est un gros barnum ? Énorme. Je crois que c’est le plus gros en termes de matériel et de logistique après les Chorégies. Mais ça vaut le coup ! Voir Lorient en fête, voir ces milliers de gens rassemblés dans un stade autour d’une même passion, voir tout ce plaisir et toute cette joie, c’est absolument merveilleux. Surtout en ce moment. Combien fautil par exemple de caméras ? D’abord Le Grand Spectacle se déroule sur trois soirées, dont France 3 livre un condensé de deux heures. Ensuite, filmer dans un stade est compliqué. J’ignore le nombre exact de caméras, mais les images sont captées par des appareils sur pieds installés autour de la grande scène centrale, deux grues télescopiques, et des drônes, utilisés pour la première fois cette année, et qui ont permis, de rapporter des images stupéfiantes des artistes. Vous semblez apprécier ce genre de prime. Estce une respiration ? J’adore Slam. C’est vraiment mon bébé. Mais j’avoue volontiers que le Festival du cirque, Musiques en fête, l’Eurovision, l’Interceltique, tout ce spectacle vivant, c’est formidablement nourrissant… PROPOS RECUEILLIS PAR
JULIA BAUDIN