Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Un nouveau cas autochtone en Centre Var
Et de deux ! Trois jours à peine après un premier cas autochtone de chikungunya en Centre Var, un nouveau cas a été révélé hier par l’Agence régionale de santé (ARS) ProvenceAlpes-Côte-d’Azur. Dans un communiqué, l’ARS indique que, «suite à l’annonce d’un premier cas autochtone le 11 août, une enquête épidémiologique a été menée et a permis de confirmer un nouveau cas autochtone de chikungunya dans le Var ». Pour l’heure, le nom de la commune n’a toutefois toujours pas été précisé. Toujours selon les informations données par l’ARS, la deuxième personne infectée par le virus réside dans le même quartier que la première victime.
Campagne d’information
L’état de santé de la personne en question, prise en charge par son médecin traitant, n’inspire aucune inquiétude. Avec ce deuxième cas, qui constitue un foyer localisé de circulation du virus, le Var est depuis hier « officiellement placé en niveau 3 du plan national de lutte contre le moustique tigre», principal vecteur du chikungunya. Pour éviter que le virus ne se propage, « les lieux de résidence des personnes atteintes et les lieux qu’elles ont fréquentés ont été démoustiqués ». En parallèle, une campagne d’information de la population par le porte à porte et la diffusion de brochures est menée. Par ailleurs, pour identifier toute personne qui pourrait être contaminée, les hôpitaux, les médecins traitants et les laboratoires d’analyse médicale du territoire concerné ont été sensibilisés.