Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Histoire marseillaise
La disparition de « M. % » des écrans radar n’aura pas duré davantage en août que celle du Général en mai . À ceci près que de Gaulle était allé jusqu’à Baden-Baden afin de demander conseil à son vieux copain Massu alors que Macron s’est arrêté à Marseille sans consulter Gaudin, Mélenchon ou Monte-Cristo. Une opération en trois temps. Primo, l’annonce de vacances secrètes. Secundo, squat de la villa d’été d’un préfet de Région. Tertio, réapparition dans la capitale de la bouillabaisse et des règlements de comptes. Après quoi le numéro a endossé le maillot numéro de l’OM pour aller faire son footing un oeil sur la Grande bleue, un oeil sur les sondages. On imagine que chaque matin, en se levant, Emmanuel interroge Brigitte : « Qu’est-ce que je pourrais bien faire aujourd’hui pour redevenir populaire ? » Le Petit Précis de démagogie estivale regorge d’idées : visite du musée de la kalachnikov sans prévenir personne afin de faire simple ; compétition de pétanque avec des retraités ulcérés par l’augmentation de la CSG ; distribution d’accolades sur la Canebière ; brève incursion dans un hospice le temps de se faire photographier entrain de ramasser le châle tombé des genoux d’une centenaire (méthode Villepin) ; déjeuner d’un pan-bagnat sur un banc public ; partie de pêche à bord d’un pointu. Mais sans abuser, car il y a déjà
beaucoup de friture sur la ligne…