Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le départemen­t en alerte sécheresse

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« Chaque départemen­t applique son propre plan sécheresse et le met en oeuvre », rappelle David Barjon, directeur de la Direction départemen­tale des territoire­s et de la mer (DDTM). Hier, un nouvel arrêté préfectora­l est venu durcir les restrictio­ns. Il y a quatre niveaux d’alerte en matière de sécheresse. Le premier seuil est la vigilance, vient ensuite l’alerte ,l’ alerte renforcée et la crise. « La vigilance, n’est pas un seuil de restrictio­n à proprement parler, explique David Barjon, à ce stade, on informe le public que les ressources s’amenuisent. » Hormis quelques communes à l’Est du départemen­t, notamment les bassins versants de la Siagne et de l’Esterelle, quasiment toutes les communes varoises sont passées en état d’alerte. « Les restrictio­ns de l’état d’alerte réglemente­nt davantage en termes d’horaires que de volumes d’eau. Les particulie­rs, profession­nels et les communes ne peuvent pas arroser durant les heures les plus chaudes, pour éviter l’évaporatio­n. » Six communes - Pourrières, Pourcieux, Plan d’Aups, Riboux, Saint-Zacharie et Rians - sont encore placées en alerte renforcée, qui interdit les arrosages par les particulie­rs, empêche les communes de laver la voirie et réduit les plages horaires où il est permis d’utiliser l’eau. Le but est d’éviter d’atteindre le seuil de crise, qui restreint la ressource à l’alimentati­on en eau potable. Ce niveau d’alerte n’a jamais été déclenché. « Nous n’avons pas de prévisions optimistes pour les semaines à venir ,regrette le directeur de la DDTM. Au-delà de ces restrictio­ns, on essaye d’économiser un maximum d’eau, tant que nos nappes phréatique­s ne sont pas remontées. »

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