Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Délinquance environnementale
Une fine pluie tombe sur La Celle. Michel Niveau sourit. « Quand il pleut, le garde-pêche est heureux ! » Même s’il affirme que les cours d’eau sont mieux protégés qu’il y a une trentaine d’années, quand il a commencé, grâce notamment au Plan local d’urbanisme (PLU), il admet qu’il reste du chemin à faire. Ce qui préoccupe le chef de service, c’est la délinquance environnementale. « Ce qui nous pose vraiment problème, ce ne sont pas les pêcheurs qui n’ont pas de permis. Ce sont les gens qui achètent des terres et qui y mettent des remblais, c’est-à-dire des tonnes de déchets qui surélèvent un terrain. Certains, même, louent ces terrains pour entreposer des débris de chantier. D’autres, souvent en zone urbaine, se permettent d’aménager les cours d’eau. Cela artificialise les berges et crée des problèmes d’écoulement. » Et cela peut provoquer des inondations lors d’épisodes pluvieux. Sans parler des dégâts sur la faune et la flore marine. Pour lutter contre cette délinquance, les agents
En général, ça marche par dénonciation. On reçoit un coup de fil du voisinage.”
sont sur le terrain quasiment en permanence. Et ils reçoivent souvent un coup de pouce. « En général, ça marche par dénonciation. On reçoit un coup de fil du voisinage. » Leur emploi du temps est chargé, surtout en cette période de sécheresse. Ils doivent veiller à la bonne utilisation des ressources sur un large territoire. Leurs missions sont variées et précieuses pour la préservation de la faune et de la flore marine. Ce sont également eux qui doivent être vigilants sur l’utilisation de l’eau et l’aménagement des rivières.