Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Attaque au couteau en Finlande : deux morts et six blessés
Deux personnes sont mortes et six autres ont été blessées, hier, après avoir été poignardées à Turku (sud-ouest de la Finlande), selon la police locale, qui disait ignorer encore en fin de journée les motivations du suspect arrêté. « Il y a huit victimes dans l’attaque au couteau. Deux morts et six blessés », a écrit sur Twitter la police de la région.
L’assaillant arrêté
Elle a précisé lors d’une conférence de presse que l’une des victimes avait été attaquée alors qu’elle portait secours à une autre sur la place du Marché au centre de la ville. « L’assaillant a ensuite quitté la place vers une rue très fréquentée et poignardé plus de gens », a ajouté un porte-parole de la police. « A ce moment de l’enquête, nous ne pouvons pas dire s’il s’agit d’un acte terroriste », a-t-il poursuivi. Selon un représentant de l’hôpital de Turku, toutes les victimes étaient adultes. Une personne est morte sur place et l’autre à l’hôpital. La police a précisé que l’arme, un couteau, avait été saisie lors de l’arrestation du suspect, qui a été blessé par balles à la cuisse. La raison de son acte restait inconnue dans l’immédiat, et son identité n’avait pas encore été établie en fin de journée, selon elle. L’attaque a été vraisemblablement le fait d’un seul homme mais les forces de l’ordre recherchaient toujours d’éventuels complices. Cette attaque intervient au lendemain de l’attentat sanglant revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) à Barcelone. Selon les témoignages, des passants se sont immédiatement précipités pour aider les victimes. « J’ai vu une vieille dame (...), elle avait du sang partout sur le corps », a dit Wali Hashi, présent sur les lieux. « J’ai tenté de l’aider (...), je l’ai mise sur le côté », a-t-il dit, précisant que la victime avait été touchée au couteau au niveau du cou.
Le niveau de sécurité relevé
« Le gouvernement suit de près la situation à Turku et l’opération de police en cours », a écrit sur Twitter le chef du gouvernement finlandais Juha Sipilä. Le risque, considéré jusque-là comme « faible », est désormais « relevé », soit le deuxième cran sur une échelle de quatre, ont indiqué les autorités.