Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les karatékas prêts à remettre les gants
Le 11 septembre prochain, le Karaté club Cabasse fera sa rentrée avec la reprise des activités. Un sport qui attire toujours plus d’amateurs comme de compétiteurs en Paca
Dans le petit dojo paisible de Cabasse, les tatamis sont déjà en place. Légèrement entrouvertes, les armoires et commodes où sont rangées les pièces d’équipement semblent ressentir la proximité du retour des combattants. D’ici quelques jours, les adhérents du Karaté club Cabasse (KCC) enfileront leurs tenues d’entraînement pour une nouvelle année sportive. Et retrouveront cette année encore leur entraîneur incontournable, Rémi Jehan.
Plusieurs activités
Comme l’an dernier, le club propose trois activités sportives. La principale, le karaté, est accessible à partir de l’âge de 4 ans. Avec un travail basé sur des activités ludiques : «Pour le groupe baby-karaté, je fais passer l’apprentissage par le jeu, ou des parcours d’obstacles. Le but est de favoriser l’éveil corporel, et mieux appréhender son équilibre, sa concentration, et l’espace environnant », détaille Rémi Jehan. Un travail qui se poursuit ensuite dans les catégories 7-12 ans, et 13 ans et plus. Autre discipline martiale enseignée, le full-contact, une boxe mêlant l’usage des pieds et poings. Une pratique proposée à tous les publics, et là encore aux enfants, dont la section 7-12 ans crée l’an dernier a été reconduite. Enfin, des séances de global training, une préparation physique visant au maintien en forme, sont également dispensées : « Lors de ces créneaux, nous travaillons sur l’ensemble du bien-être comme la posture ou le cardio-vasculaire », précise Rémi Jehan.
Un sport attractif
Avec 175 adhérents en 20162017, un chiffre stable depuis plusieurs années, le KCC enregistre un beau succès. Pour Rémi Jehan, plusieurs facteurs expliquent cette attractivité : « D’abord, il faut souligner que la fédération est bien structurée et fait un bon travail pour diffuser l’image du karaté. Il y a toujours eu un attrait pour ce sport, véhiculé par les images de combat au cinéma ». Avant d’ajouter : «Les gens viennent chercher ce cadre où le sérieux est omniprésent. On se salue, on se respecte. Ce n’est pas que du combat et de la compétition. Il y a beaucoup de travail dans le vide, du silence, qui confère à l’activité un aspect méditation ». Signe révélateur de la popularité du karaté, il deviendra, en 2020, un sport olympique. Et, comme un symbole, c’est au Japon, pays d’origine de la discipline, que se tiendra cette édition. Au niveau du KCC, le coach met en avant la philosophie du club : « Ici, nous sommes une structure de village. Les gens se connaissent bien, et ont plaisir à se retrouver. Et les nouveaux sont très facilement intégrés. Nous ne sommes pas à l’usine, il y a un esprit de famille », témoigne-til. Un état d’esprit qui attire au-delà du centre Var, puisque certains des adhérents n’hésitent pas à venir depuis Toulon.