Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Images de la Seconde Guerre mondiale à Toulon

Var-matin vous propose un dossier historique consacré à Toulon dans le second conflit mondial. La libération de la ville, en 1944, était commémorée hier lundi 28 août

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Le 21 août 1944, les rues de Toulon ne sont pleines que du crépitemen­t des mitraillet­tes et des tirs d’obusiers. Lancée la veille, la bataille pour la libération de la ville fait rage. À la tête des hommes de la 1re Division française libre, le général Diego Brosset a reçu de la part du général de-Lattre-de-Tassigny une mission presque impossible : attaquer de front, depuis La Garde, l’artillerie allemande établie à Toulon.

« Une bataille courte et violente »

Épaulés par la 9e Division d’infanterie coloniale, ses soldats ont connu la Norvège, Bir-Hakeim et la campagne d’Italie. Ils nettoient les nids de mitrailleu­ses à la baïonnette comme d’autres décapsulen­t des bouteilles de bière avec un briquet… En tout, plus de cinquante mille Français participen­t à la lutte. Le 15 août, Américains, Anglais et Français ont débarqué en Provence. Le 6 juin, ils avaient fait de même en Normandie. Les dix-huit mille Allemands présents à Toulon numérotent leurs abattis… « La bataille a été courte et violente, détaille François Trucy, alors âgé de 13 ans au moment de la libération. La Résistance, dont on oublie trop souvent le rôle important qu’elle a tenu, a eu trois cents morts et blessés. Les troupes françaises ont perdu 2700 hommes, et les Allemands ont eu 8000 morts… » Le 26 août, les nazis sont chassés de Toulon. Photos dans le casque, François Trucy vous plonge dans les décombres de la rade libérée…

 ??  ?? «Le  novembre , la Wehrmacht forçait le camp retranché de Toulon pour s’emparer de la flotte française. Par la faute de la politique erratique de Vichy, notre Marine sabordait plus de cent navires qui faisaient sa force et son honneur. Cette photo me rappelle ces centaines d’images désastreus­es qui,  ans plus tard, nous désolent encore. Le sabordage est la faute des hommes politiques, et non de nos marins ! » Avec le porte-avions Charles-de-Gaulle (notre photo à la page suivante), envoyé sur de nombreux théâtres d’opération, l’honneur de la Marine est lavé…
«Le  novembre , la Wehrmacht forçait le camp retranché de Toulon pour s’emparer de la flotte française. Par la faute de la politique erratique de Vichy, notre Marine sabordait plus de cent navires qui faisaient sa force et son honneur. Cette photo me rappelle ces centaines d’images désastreus­es qui,  ans plus tard, nous désolent encore. Le sabordage est la faute des hommes politiques, et non de nos marins ! » Avec le porte-avions Charles-de-Gaulle (notre photo à la page suivante), envoyé sur de nombreux théâtres d’opération, l’honneur de la Marine est lavé…

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