Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Les douches au champagne sont emblématiques des loisirs de certains...»
À la tête de Patrick Spica Productions, Patrick Spica aborde les coulisses d’un tournage « loin d’être aussi simple qu’il n’y paraît »
En quoi filmer le monde de la jet-set est un pari ? Le documentaire a dû être tourné sur deux étés. Même si à l’arrivée, on a l’impression que tout est facile, pénétrer ce milieu, de plus en plus fermé et secret, est très difficile, surtout dans la société actuelle… La moindre séquence banale a été un tour de force à réaliser.
Avez-vous essuyé des refus de personnalités ? Disons que le casting a été assez long mais je n’ai pas de noms qui me viennent en tête…
À l’arrivée, la princesse Camilla joue les « bonnes clientes » Oui, elle a une énergie inégalable et une présence face à la caméra spectaculaire ! Grâce à elle, nous avons vraiment pu filmer dans des lieux en « zone interdite » à travers l’Europe. Des villas d’exception, les fêtes VIP, le jet privé, les coulisses du mariage du prince d’Albanie avec toutes les têtes couronnées d’Europe, etc.
Avez-vous gratté le vernis de ces personnalités pour y découvrir parfois des choses peu reluisantes ? Ce n’était pas le propos. Le thème tourne autour des vacances. Nous nous sommes limités aux petits incidents du quotidien…
Inévitable, le cliché de la douche au champagne ? Oui, car la scène est emblématique des « loisirs » de certains gens fortunés. C’est une des facettes de cet univers.
Tout comme l’éternel faux jet-setteur hâbleur… Oui, nous avons trouvé un personnage au bagout étonnant. En le suivant l’idée était de montrer comment s’offrir un été de milliardaire pour le prix d’un camping.
À l’arrivée, vos protagonistes ne redoutent-ils pas l’effet boomerang de telles images ? Ces gens vivent tout cela très simplement… Lorsqu’on assume, en général, cela passe bien.
Rien sur la soirée DiCaprio qui reste LE rendez-vous de l’été ? C’est un événement plus show-biz et artistique. Ce n’était pas notre sujet. Tout comme nous avons évité de parler d’argent – prix des villas, des soirées, etc. – car nous n’avions pas les moyens de vérifier les sommes avancées.