Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Quatre jours consacrés au jazz sous toutes ses facettes

- P.-D.G.

Avec la volonté de faire découvrir au public toutes les facettes de ce genre musical, « Jazz à Saint-Rémy » va fêter sa dixième édition en s’ouvrant aux musiques du monde et en privilégia­nt des artistes français de qualité. Du 13 au 16 septembre, une programmat­ion variée et festive va animer les places et cafés de la ville. Quant aux concerts du soir, à 20 h 30, ils se dérouleron­t dans la salle de l’Alpilium. Ce festival veut restituer, revisiter en ce début du XXIe siècle, des courants, des figures ou des époques du jazz qui ont marqué le XXe siècle, non pour en donner de pâles copies mais, au contraire, pour en traduire l’esprit, la couleur, le swing. Voici le programme des quatre soirs : Mercredi 12 : Ciné-concert avec le « Laurent Courthalia­c Octet ». La formation du célèbre pianiste précédera la projection du film « Manhattan » de Woody Allen Jeudi 14 : Deux trios au programme de la soirée. Crestiano Toucas à l’accordéon, Prabhu Edouard aux percussion­s et Antoine Laudière à la guitare vont utiliser leurs instrument­s de manière inédite pour investir différents styles de musique, témoignant d’une ouverture d’esprit et d’une curiosité insatiable. Puis le « Omar Sosa Trio » livrera un message universel, puisant dans la culture musicale de chaque continent. Vendredi 15 : Dmitry Baevsky au saxophone, Alain Jean-Marie au piano, Yoni Zelnik à la contrebass­e et Bernd Reiter à la batterie vont jouer un répertoire empreint de classe, de lyrisme et d’une inspiratio­n fougueuse, en rendant hommage, entre autre, à Duke Ellington. Ils laisseront ensuite la scène au quintet du pianiste René Urtreger, surnommé dans le petit monde du jazz « le roi René » en écho au comte de Provence du XIVe siècle qui préférait les arts florissant­s des lettres et la compagnie des gens d’esprit aux ardeurs de la guerre et aux fréquentat­ions nobiliaire­s. Samedi 16 : Une soirée jazz, funk et soul en clôture du festival. China Moses, fille de la chanteuse Dee Dee Bridgewate­r, diva de la soul qui possède une personnali­té musicale distincte et une présence vocale pleine d’une énergie pure, sera accompagné­e par Luigi Grasso au saxophone, Ashley Henry au piano, Neil Charles à la basse et Marijus Aleksa à la batterie. A la suite de ce concert, les musiciens du « Swingsters & Latin Brothers » inviteront le public sur la piste de danse pour voyager des tangos d’Astor Piazzola aux Lindy Hop de Louis Jordan, des cha-cha de Tito Puente aux Jive et autres Be Bop de tous ces fameux big bands de danse sans oublier, petit clin d’oeil, les valses-swing de Tony Murena ou Gus Viseur.

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(Photos DR) Crestiano Toucas musicien aux racines ibériques.
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China Moses s’est fait un nom sur le circuit des grands festivals jazz.
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René Urtreger est aussi compositeu­r. Il jouera avec son quintet.
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Dmitri Baevsky formidable saxophonis­te alto de la scène jazz new-yorkaise.

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