Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

À Sainte-Maxime, Le Carré éveille la curiosité des parents et des enfants

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De la danse, du cirque, de la musique et de l’humour. Pour sa neuvième saison, Le Carré propose une programmat­ion éclectique. La sélection 2017-2018 s’adresse aussi au jeune public. La culture, quel meilleur moyen pour développer l’esprit critique des enfants ? Voici notre sélection parmi les spectacles proposés d’ici à Noël.

Il était une fois...

Trois conteuses, cinq pays et autant de cultures différente­s. Le Carré renouvelle la Semaine du conte après le succès de l’an passé. Kala Neza, Aïni Iften et Elena Bosco vont porter une parole empreinte d’un imaginaire riche, coloré et complexe. Des contes à dormir debout et pas seulement réservés aux enfants. La semaine du conte au carré.

Du lundi 11 au vendredi 15 décembre. Tarifs : 12 €, réduit 8 €

L’écologie expliquée aux enfants

Souvent présentée de manière alarmiste, la compagnie Septembre réussit à aborder l’écologie en divertissa­nt les enfants. Cette fable poétique raconte comment, grâce à un vent espiègle, un nuage trop lourd et un oiseau affamé, la Petite Planète sans rien du tout deviendra une Petite Planète Espoir. Pour que la magie opère, la pièce sollicite la participat­ion du jeune public... La petite planète espoir ou l’arbragodot par la

Compagnie Septembre. Mercredi 8 novembre, à 9 h30 ; jeudi 9 et vendredi 10 novembre, à 9h30 et à14 heures. Tarifs : 12 €, réduit 8 €.

Ôde à la féminité

Deux danseuses que tout oppose deviennent les deux faces d’un même miroir. La chorégraph­e andalouse Blanca Li et l’étoile russe du Bolchoï Maria Alexandrov­a sont à la fois déesses et démones. Elles s’allient et s’affrontent, semant autour d’elles force, joie et énergie. Derrière la mythologie, Blanca Li nous parle surtout de la femme. Entre chaud et froid, harmonie et chaos, les antagonism­es de la femme sont déclinés en plusieurs séquences chorégraph­iques. Déesses et Démones de Blanca Li avec Maria

Alexandrov­a. Samedi 25 novembre, à 20h30. Tarifs : 24 €, réduit 18 €. Le dealer devient une dealeuse Entre deux êtres, les rapports sont toujours d’ordre marchand, l’objet d’un deal. Telle est la morale de la pièce de Bernard-Marie Koltes. Pour la mise en scène, Charles Berling innove en donnant le rôle du dealer à une femme. Lui est l’acheteur, homme blanc en costume de ville, fragile et exposé comme une cible. Ici, chacun est lié à l’autre par la dépendance : le dealer possède ce que le client désire mais celui-ci dépend aussi du désir du client. Dans la solitude des champs de coton de BernardMar­ie Koltes. Samedi 18 novembre à 20 h 30. Tarifs : 24 €, réduit 18 €.

Hommage à “l’homme à la tête de chou”

« Il m’a donné le meilleur de lui... C’est sans doute pour cette raison que je chante Gainsbourg sur scène.» Vingt-six après sa disparitio­n, Jane Birkin rend hommage à son ancien partenaire en chansons, accompagné­e par l’orchestre symphoniqu­e de Toulon. Le chanteur s’inspirait des oeuvres du répertoire classique comme Brahms et Chopin. Chantant à fleur de voix, l’interprète de Je t’aime... moi non plus n’est jamais écrasée par l’orchestre.

Birkin/ Gainsbourg: Le symphoniqu­e. Samedi 16

décembre, à 20h30. Tarifs : 38 €, réduit 28 €.

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(Photo Vincent Pontet) Maria Alexandrov­a et Blanca Li dans Déesses et Démoness
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(DR) Mata Gabin et Charles Berling dans Dans la solitude des champs de coton.
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(Photo Eric Estrade) Jane Birkin rend hommage à Serge Gainsbourg en chansons.
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(DR) La petite planète espoir ou l’arbragodot.
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(DR) Elena Bosco.

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