Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
PÉTANQUE
Les Dracénois Henri Lacroix et Dylan Rocher se sont succédé à eux-mêmes au terme d’une impressionnante série comparable à autant de démonstrations de force. Mais qui les arrêtera ?
La triple couronne. Voilà comment les aficionados du ballon ovale, nombreux comme chacun sait dans ce département des Landes dont Montois et Dacquois, entre autres, font en sorte de porter bien haut les couleurs, ont qualifié ce baisser de rideau hexagonal, dimanche dernier. Effectivement, pour Dylan Rocher, déjà consacré cette saison sur le pavois en doublette mixte à Pontarlier puis aux abords du Mont SaintMichel pas plus tard que la semaine dernière, ce troisième titre de champion de France de l’été fait de la jeune icône varoise une référence bien partie pour battre tous les records.
Parti pour battre tous les records
Pour Henri Lacroix, son tout aussi talentueux colistier, on parlera d’une énième confirmation. En fait, cette saison, les tenants du titre (ne l’oublions pas !) depuis l’édition montalbanaise d’août 2016, n’auront connu qu’un seul accroc, à Carmaux. Dimanche dernier, même Philippe Quintais, l’ancien champion du monde passé par le DUC de Nice et son complice Damien Hureau qui est tout sauf le premier venu, n’ont rien pu faire. Tout juste les dites recrues phares du club de l’Ile d’Oléron, après avoir ouvert le score (1-0), auront stoppé l’hémorragie un court instant (5-1, puis 5-2) avant de se voir distancés (6-2, puis 10-2) lors d’une finale à sens unique : 11-2, puis, pour finir, 13-2 sans appel. Par ailleurs, chez les dames, Yolanda Matarranz poursuit son apprentissage. L’internationale espagnole pilotée par Daniel Cambe, après avoir été menée 11 à 7, a repris les commandes (12-11) pour baisser pavillon sur le fil du rasoir (13-12) à l’entrée du deuxième tronçon et au profit de Sandrine Herlem. Ceci étant, vu l’ambiance euphorique du moment, nul ne se plaindra non plus de la non-extension de l’hégémonie varoise à la gent féminine ! Auquel cas les futurs adversaires auraient du souci à se faire si l’on considère que les sudistes ont également marqué la saison d’une empreinte indélébile !