Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Attentat de Londres: un homme de ans arrêté
D’autres suspects potentiels restaient recherchés par la police britannique hier soir
Au lendemain de l’attentat qui a fait 30 blessés dans le métro de la capitale britannique, l’enquête semblait progresser rapidement hier. Un suspect âgé de 18 ans a été arrêté vers 7h50 (8h50 heure de Paris) par la police du Kent (sud-est du pays) dans la zone portuaire de Douvres, a indiqué la police. Il s’agit d’un point de transit vers l’autre rive de la Manche, notamment les ports français de Calais et belge d’Ostende. Il a été transféré dans la capitale britannique dans la journée, a indiqué la ministre britannique de l’Intérieur, Amber Rudd, dans un message télévisé diffusé à l’issue d’une réunion d’urgence du gouvernement. Celleci s’est en revanche refusé à préciser si le suspect était déjà connu des forces de l’ordre, comme l’avait affirmé la veille Donald Trump sur Twitter. Des propos ayant fâché la Première ministre britannique Theresa May, qui lui avait répliqué en demandant de ne pas « spéculer sur une enquête en cours ».
Le retardateur n’aurait pas fonctionné
Et en début d’après-midi, les forces de l’ordre ont lancé une perquisition dans un logement d’un quartier résidentiel de Sunbury-on-Thames, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Londres. Elle a fait évacuer les habitations alentour et établi un cordon de sécurité d’un rayon de 100 mètres. Aucune autre arrestation n’a eu lieu dans l’immédiat, et d’autres suspects potentiels sont toujours recherchés, ont indiqué les autorités en début de soirée. Pendant ce temps, la police scientifique examinait les restes de la bombe. Selon des médias britanniques, le retardateur n’aurait pas fonctionné, et l’engin contenait des clous et du TATP – des affirmations que la police n’a pas souhaité commenter dans l’immédiat. Craignant une autre attaque « imminente », le centre britannique d’analyse du terrorisme a maintenu hier à « critique » le niveau d’alerte terroriste, relevé la veille à ce maximum pour la deuxième fois en quelques mois. Quelque mille policiers doivent être redéployés à travers le pays et «jusqu’à 1000 militaires » affectés sur des sites stratégiques comme des centrales nucléaires ou des infrastructures clés, selon le ministère de la Défense. 1. Selon un nouveau bilan publié hier matin par les services de santé samedi matin. Aucun n’a été grièvement atteint. Seuls trois d’entre eux étaient encore hospitalisés hier.