Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Une autre histoire débute

Alors que le championna­t commence dans un mois, le SRVVB est en pleine préparatio­n. Giulio Cesare Bregoli et son nouvel adjoint, Yamandu Peralta, expliquent leur fonctionne­ment

- TONY DAVID

En apparence, rien n’a changé. Les visages souriants d’Abrhamova, Gomiero ou Menghi sont encore affichés sur les murs de la salle Pierre-Clère. Le parquet est toujours le même. L’entraîneur qui donne les consignes aussi. Mais les apparences sont trompeuses. En réalité, au SRVVB, on démarre une autre histoire. « On va créer quelque chose d’absolument nouveau », confirme Giulio Cesare Bregoli. Effectivem­ent : hormis Giardino et Vindevoghe­l, les têtes sont toutes nouvelles. Avec neuf départs et dix arrivées, l’effectif a changé.

«Onpartdezé­ro»

« Dans ces cas-là, c’est simple : tu sais ce que tu laisses mais tu ne sais pas ce que tu vas trouver... C’est excitant et en même temps cela peut faire peur. On part de zéro », ajoute le technicien italien. Si la passeuse portoricai­ne Natalia Valentin manque encore à l’appel, les autres ont déjà débuté leur histoire commune avec un stage à San Remo (Italie) fin août. Depuis, les nouvelles joueuses s’attachent à évoluer ensemble. « C’est clair que cela demande beaucoup de travail. J’ai une idée de ce que j’aimerais faire avec cette équipe, comment on veut jouer. On a un peu construit l’équipe ainsi. » Pour y arriver, Bregoli est désormais secondé par un adjoint passé notamment par Quimper. Son nom : Yamandu Peralta. L’adjoint idéal selon Bregoli : « C’est quelqu’un de très compétent, avec de l’expérience. Mais c’est aussi quelqu’un de bien humainemen­t. Travailler avec moi, qui ne suis pas là tout le temps, ce n’est pas facile. » En effet, la situation est originale : Bregoli occupe cet été le poste d’adjoint de la sélection italienne. En pleine préparatio­n de l’Euro (22 septembre - 1er octobre), il ne fait que de courtes apparition­s à Saint-Raphaël pour fixer la marche à suivre à son adjoint... « J’essaie de lui donner le cadre, ce que je cherche. Après, chacun a sa façon de faire pour y arriver. »

Bregoli fixe le cap

L’Uruguayen Peralta approuve : « Giulio, c’est le manager général. Il dit : “on fait ça” et j’exécute. Mon école est argentine-italienne, on a à peu près la même. Mais j’apprends de nouvelles choses. » Charge à lui de transmettr­e son savoir et les « nouvelles choses » aux joueuses d’ici le début de championna­t, le 14 octobre (face au Cannet). Pendant ce temps, Bregoli est, lui, partagé entre deux sentiments : « J’aimerais bien revenir plus tôt pour les filles, mais en même temps j’aimerais aller le plus loin possible avec l’Italie... » Débuter une nouvelle histoire, c’est peutêtre excitant, mais ce n’est pas toujours évident.

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