Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Fusion, camion, étude… Ce qui est reproché au maire

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Fusion avec Rocbaron

Pierre Gautier reconnaît sans difficulté avoir entamé

une réflexion en ce sens. « Il se disait alors que cela nous serait rapidement imposé par l’État. J’ai voulu savoir s’il n’était pas opportun de choisir plutôt que de subir. J’aurais pu en parler dès le début, mais je n’avais rien à dire de précis, puisque je devais alors me renseigner moi-même. »Il affirme, par ailleurs, que la démarche a été présentée aux adjoints, en bureau. « Gilbert Bringant a été informé dès le début. »

Un camion acheté sans appel d’offres

« Un budget a été voté en conseil pour l’achat d’un camion et d’un tractopell­e, cela a fait l’objet de discussion­s entre adjoints. Certes, on a acheté ce camion sans lancer d’appel d’offres, c’est un fait qui pourra nous être reproché. On a fait ce qui nous a semblé logique, vu le faible budget disponible : on a demandé à un profession­nel de nous aider dans nos recherches. On n’a juste pas pensé à la règle des 25000 euros. »

Une étude coûteuse, à la valeur contestée

L’implantati­on d’une chambre funéraire à Forcalquei­ret a été imaginée, selon Pierre Gautier, « dans le but de permettre aux familles du canton de disposer d’un lieu proche, leur évitant d’aller à

Cuers, Toulon ou Ollioules. » Une étude, commandée au bureau ID83, a coûté un peu plus de 8 000 euros. Thierry Allain en déplore le contenu : « trois pages copiées-collées de Wikipédia ».« Il n’a vu que la synthèse », affirme Pierre Gautier. « L’étude complète a demandé un an de travail. Nous avons été facturés à l’heure.

» Le projet est en suspens: aucune entreprise n’a répondu à l’appel d’offres permettant de le lancer.

Extension de l’école et crèche : les pièces manquantes

« C’est un chantier très lourd : plus de 2 millions d’euros, treize lots… On a dû fournir des pièces justificat­ives à la préfecture en cours de chantier… », explique le maire. Un mystère demeure : le carton contenant les attributio­ns des lots a « disparu » entre l’espace Respelido et la mairie. « On a dû tout refaire. » Certains voient une manoeuvre de dissimulat­ion du maire, d’autres une tentative de déstabilis­ation contre ce même maire…

Des travaux non prévus

L’entreprise chargée de réaliser une coursive le long de la Farandole a également réalisé un canal pluvial, non voté. « C’était nécessaire, il y avait des infiltrati­ons », justifie Pierre Gautier.

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