Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Lappartien­t : « Lutter contre toutes les fraudes »

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Le Français David Lappartien­t, élu hier à la présidence de l’Union cycliste internatio­nale (UCI), a fixé le début de la saison prochaine pour délai afin de mettre tout en oeuvre dans la lutte contre la fraude technologi­que, autrement dit les vélos à moteur.

Que prévoyez-vous de faire contre la fraude technologi­que ? L’UCI a fait de magnifique­s choses mais, sur ce sujet, on aurait pu être plus précis, plus sérieux. Les tablettes fonctionne­nt, mais pas forcément dans tous les cas. Je veux que l’UCI soit vue comme une fédération internatio­nale qui met tous les moyens en oeuvre pour lutter contre toutes les fraudes, quelles qu’elles soient. On a un comité directeur en novembre et je souhaite présenter les orientatio­ns pour être prêt dès le début de saison. On peut jumeler, coupler les rayons X, les caméras thermiques, le pesage des vélos puisqu’on sait combien pèse exactement une roue. Ce qui m’a parfois choqué, c’est que l’on contrôlait les cadres et pas les roues. Je ne veux pas qu’il y ait de doute. J’ai vu des coureurs sur qui on mettait le doute alors qu’ils roulaient sur une pente à - % en descente. Notre rôle, c’est de les protéger.

Quel message voyez-vous dans votre élection qui est aussi un désaveu pour le président sortant Brian Cookson ? Les électeurs ont eu le sentiment d’avoir élu un président voici quatre ans et que ce n’était pas lui qui dirigeait l’UCI, quelles que soient ses qualités et sa passion pour le vélo. Il y a eu un message très fort : on veut un président qui soit un patron, qui nous écoute, qui soit à notre service.

Comment voyez-vous les discipline­s autres que la route ? C’est un atout formidable. Ce qui fait la force du cyclisme, troisième sport olympique, et génère beaucoup de ses revenus, c’est l’ensemble de ses discipline­s et, bien sûr, la piste qui est une discipline fondamenta­le. Il y a plein de choses à faire : le modèle économique de la piste ne fonctionne pas aujourd’hui. La piste marche excellemme­nt tous les quatre ans et on a l’impression qu’elle s’endort un peu entretemps. C’est un produit qui peut être formidable pour la TV mais sur des formats relativeme­nt courts.

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