Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

« Donner un nouvel élan »

Grâce aux finances « en ordre », le remplaçant de Josette Pons espère pouvoir porter des projets « en mesure de relancer la ville ».

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Le changement, c’est maintenant ? Au sein de l’hôtel de ville de Brignoles, en tout cas, des travaux sont en cours. Au premier étage, le bureau du maire a déménagé. Depuis début juillet, et le choix de Josette Pons de rendre son écharpe de maire pour la présidence de l’agglo Provence verte, Didier Brémond a donc investi « avec joie » ces nouvelles fonctions, en même temps que ce nouveau bureau, avec vue sur la place Carami. S’il sonne encore un peu vide, et sent la peinture fraîche, de nombreux dossiers en cours ou à venir vont rapidement remplir l’espace…

Quel est votre ressenti après ces deux mois, ce premier été, en tant que maire de Brignoles ? C’est une grande fierté. Et c’est enthousias­mant. L’accueil de la population a globalemen­t été favorable. Les Brignolais ne me découvrent pas, j’ai toujours tenu à être présent sur le terrain, au contact, depuis l’élection de l’équipe en . Mais on sent bien que l’étiquette de maire change les choses, que l’approche est différente : cela démontre à quel point c’est une fonction démocratiq­ue importante, à quel point les population­s sont attachées à leur maire…

Vous tenez à être un maire « au contact » ? Bien sûr. Comme j’étais jusqu’alors un premier adjoint au contact. Nous allons d’ailleurs lancer un nouveau service de proximité, « Allô M. le maire », une ligne directe pour permettre à la population de signaler de petits désagrémen­ts gênants au quotidien : le lampadaire qui ne fonctionne plus, le nid-de-poule dans le chemin, etc. Nous prenons l’engagement que leur problème sera résolu dans les  heures. Nous lançons aussi des réunions publiques dans tous les quartiers. Nous avons débuté cette semaine par les Censiés. En ville, certains affirment que votre élection en tant que maire était préparée, cousue de fil blanc depuis le début du mandat… Ils font fausse route, mais ça ne me surprend pas de la part de certains… Qui sont dans l’erreur permanente. La campagne, le projet, étaient portés par Josette (Pons, NDLR), et j’étais très heureux de la suivre. Puis les circonstan­ces – à commencer par son élection à la présidence de l’agglomérat­ion Provence verte et la charge de travail considérab­le que cela représente – ont amené à mon élection à ce poste. Quel bilan tirez-vous de la première moitié de la mandature ? Elle n’a pas été facile… La mission prioritair­e – indispensa­ble – était de remettre de l’ordre dans les finances municipale­s, remettre de la rigueur dans le fonctionne­ment, etc.. Cela est aujourd’hui chose faite, et ça n’a pas été simple. Nous sommes même sortis du réseau d’alerte de la préfecture… C’était un préalable indispensa­ble à la suite.

La suite ? À quelle deuxième partie de mandat doivent s’attendre les Brignolais ? Maintenant que les finances sont en ordre, nous pouvons dégager des budgets en investisse­ment, tout en gardant en tête la bonne maîtrise de nos dépenses. Nous pouvons désormais porter différents projets à même de relancer la ville, de lui donner un nouvel élan. Il est temps : Brignoles accélère.

Où en est-on de la concession d’aménagemen­t du centre-ville ? C’est évidemment LE gros dossier du moment, lié à pratiqueme­nt tous les autres. C’est un véritable projet de ville, dont la réalisatio­n prendra encore des années. Le concession­naire Var aménagemen­t développem­ent (VAD), qui s’est installé dans l’immeuble voisin de la mairie, travaille activement, pour l’heure sur la phase de diagnostic…

Quand peut-on s’attendre à du concret ? Une première réunion, destinée aux profession­nels – avocats, urbanistes, constructe­urs, etc – aura lieu fin octobre. À cette date l’idée est d’avoir retenu, parmi les trente hectares du périmètre, les sites où l’on peut avancer rapidement. Pour la population, je peux d’ores et déjà annoncer une présentati­on du projet au public ce  novembre.

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Le nouveau maire de Brignoles entend profiter de la fin du mandat, jusqu’en  – voire  si le gouverneme­nt décide de reporter les élections d’un an – pour « passer à la phase de réalisatio­n de projets ».

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