Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
L’hôpital à l’écoute de ses agents mécontents
Adhérents et sympathisants du syndicat Force ouvrière ont effectué un débrayage d’une heure hier matin dans le but d’alerter leur direction quant à leurs conditions de travail
Ambiance revendicative mais constructive hier matin sur les deux sites de l’hôpital local départemental du Luc-en-Provence, à l’occasion d’un mouvement syndical organisé par la section Services publics et de santé de Force ouvrière. Un débrayage d’une heure avait été proposé par FO afin de lutter «pour obtenir de meilleures conditions de travail pour les agents, dans le but final d’améliorer les conditions d’accueil des patients et résidents ». De 9 h 30 à 10 h 30, les leaders du syndicat FO ont invité leurs adhérents et sympathisants à marquer leur mobilisation en «ralentissant leur travail», sans que les services aux patients et résidents
ne soient affectés, afin d’alerter la
direction à propos «de conditions de travail devenues de plus en plus difficiles », voire «dangereuses».
Accidents du travail
Problèmes d’effectifs et d’organisation ont été soulevés sur les deux sites de l’établissement, au centre-ville et dans le quartier Précoumin, par les agents qui s’étaient regroupés autour des leaders. «Nous sommes actuellement entre colère et désarroi car nous n’avons pas les moyens d’effectuer notre travail dans les meilleures conditions, clamaient Gilles Manchon, secrétaire général adjoint régional
et départemental de la branche Services publics et santé du syndicat FO, et Daniel Sultan, secrétaire de la
section du Luc. C’est dommageable pour nos patients mais également pour nos personnels qui souffrent dans leur vie professionnelle, et donc dans leur vie privée. Car ils sont fatigués et sont en proie à des maladies et des accidents du travail. » Au bout d’une heure de protestation, les agents ont repris une activité normale, tandis que leurs représentants syndicaux étaient accueillis par le directeur de l’établissement (lire ci-contre).