« Brignoles accélère»

Vous allez me répondre que tout est lié à la concession, mais que peut-on dire, par exemple, de l’avenir du Cours Liberté ? Il s’agit évidemment d’un site stratégique dans le périmètre. Il est clairement identifié. Mais la concession ne nous empêche évidemment pas de lancer d’ores et déjà des opérations. Sur le cours Liberté, la réhabilitation des Ursulines va débuter en novembre. C’est un gros chantier, d’importance communautaire, pour un montant de six millions d’euros! Et il y a aussi le projet du Hall des expos (lire encadré)…

Et le centre ancien ? L’idée reste de le réhabiliter, de le valoriser… Cela passe par le logement, mais pas seulement. Nous comptons identifier des petits bâtiments – granges, garages, etc. – dont la démolition permettrait la création de nouveaux espaces au sein du centre ancien, et d’y créer de nouveaux axes de circulation, ne serait-ce que piétonne. Nous souhaitons également installer un poste de police municipale au coeur du centre ancien. Et l’une des missions prioritaires sera la lutte contre les incivilités, les dépôts de déchets, etc.

Toujours au centre-ville, la fameuse « redynamisation commerciale » est un vrai serpent de mer… La municipalité doit se porter acquéreuse de locaux commerciaux vacants, et y porter un projet d’installation, peut-être, d’artisans, de métiers d’art, etc. Un peu comme cela s’est vu dernièrement dans les centres anciens d’Hyères ou Toulon. Là encore, c’est un projet à long terme. Nous allons le lancer, mais ça ne se fera pas en deux ans…

Et l’ensemble du palais de justice ? Dans un premier temps, nous devons achever d’acquérir le foncier, dont une partie appartient encore au conseil départemental. Ensuite, il s’agira clairement de l’un des sites à enjeux du périmètre de la concession. A priori, nous souhaiterions conserver le bâti.

Depuis des années, la friche RFF, à côté de la gare, a également été identifiée comme ayant du potentiel… Nous sommes en discussion avec RFF à ce sujet. Leur volonté en tant que propriétaires serait de faire plutôt du logement. Mais de notre côté, dans le cadre de notre projet de ville, nous souhaiterions davantage y installer des services, créant un lien cohérent entre le centre-ville et la zone des Consacs. Ce dossier quoi qu’il en soit sera encore long, puisqu’il faudra modifier le PLU…

L’offre de stationnement en ville est-elle suffisante à ce jour ? Là encore, le diagnostic en cours par VAD nous permettra d’y voir plus clair, et précisément, en la matière. D’ores et déjà, nous avons en tête la construction d’un parking en silo, aux Augustins, qui pourrait répondre en grande partie à cette problématique.

La gare des cars place Saint-Louis ? À ce jour, il n’y a pas de sujet. Elle demeure en place, les abribus doivent être remis prochainement. Ceci dit, dans le cadre de la réflexion globale sur le centre-ville, on ne s’interdit rien sur ce site identifié comme stratégique comme peuvent l’être, aussi, le jardin Charles-Gaou, l’ancienne école Jeanne-D’Arc, etc.

Vous ne manquez pas de pain sur la planche… Et encore, il ne s’agit que des projets les plus importants, les plus visibles. Nous pourrions aussi parler des écoles, dans lesquelles nous investissons beaucoup également. D’ailleurs, il n’est pas impossible que nous réalisions finalement, pour de bon, le groupe scolaire de la Tour. Parce que nos finances se sont améliorées, et parce que la croissance démographique reste soutenue… Il y a aussi la voirie, sur laquelle nous intervenons beaucoup…

Vous semblez tenir le discours d’un candidat en campagne… Pensezvous déjà à briguer votre succession en  ? (sourire) Je tiens le discours d’un maire qui représente une équipe municipale volontariste, soudée et engagée, qui a de l’ambition pour sa commune, et qui veut la faire avancer le mieux possible. Comme nous nous y appliquons depuis . Ceci dit, sans langue de bois, vous savez bien que lorsque l’on est élu, on est toujours un peu en campagne…