Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Ils s’en sortent plutôt bien...
Mené 2 à 0, Nice est parvenu à arracher le match nul contre Angers (2-2) hier soir, sous l’impulsion d’un bon Mario Balotelli. Les Aiglons ne sont pas passés loin de la correctionnelle
Dans l’absolu, ce nul est un coup d’arrêt pour Nice, qui restait sur trois victoires consécutives, contre Monaco (4-0), Zulte-Waregem (5-1), et Rennes (1-0). Mais vu le début de match raté hier soir face à Angers et le fait que ses hommes n’ont cadré aucune frappe dans le jeu avant la 90e+5, Lucien Favre peut se satisfaire de ce partage des points. Et surtout de l’implication de son buteur italien, Mario Balotelli, qui n’a cessé de se battre. Invaincu en déplacement cette saison (une victoire à Amiens et deux nuls à Marseille et Saint-Etienne), Angers, pour sa part, a montré que sa faculté à ramener des points en déplacement était bien réelle. Le ronronnement du début de match convenait à des Angevins, venus pour protéger leur but dans un 5-41 défensif. Comme Nice ne donnait aucune folie, on semblait être parti pour un de ces matches où tout se décante sur un coup de pied arrêté, tard dans la (E partie... Ce coup franc survint. Mais avant même la fin du premier quart d’heure. Fulgini ouvrait sur Pavlovic, qui devançait Lees-Melou et Le Marchand, peu consistants dans leur duel aérien (0-1, 12e).
Les boulevards niçois
Dès lors, les hommes de Stéphane Moulin pouvaient contrer à leur guise. Et plutôt bien. La tentative de Fulgini passait de peu à côté (14e). Celle de l’excellent Toko Ekambi, parti du rond central, était déviée par un Cardinale vigilant (24e). Plus la mi-temps avançait, plus les Niçois offraient des boulevards. Au milieu, la paire Mendy-Koziello était noyée par les vagues adverses, notamment par les rentrées axiales de Tait et Fulgini. Après avoir frappé à côté (32e), Tait décalait d’ailleurs à nouveau Andreu, dont le centre trouvait Toko Ekambi, laissé seul (0-2, 34e). Impossible, à ce momentlà, de sentir Nice capable de revenir. Mais l’arbitre, François Letexier, allait donner un coup de main aux Aiglons en sifflant penalty, à la suite d’une main involontaire de Mangani sur un corner de Lees-Melou (39e). Balotelli réduisait la marque d’un contre-pied (1-2, 40e). En seconde période, sous l’impulsion de « SuperMario », les Niçois faisaient d’abord illusion. Puis le buteur prenait les choses en main. Certes, son coup franc était brillamment détourné par Letellier en corner (76e). Mais sur celui-ci, le gardien dégageait du poing sur Traoré, qui marquait contre son camp (2-2, 77e). Nice poussait. Mais Lemarchand (87e), Dante (90e+3) et enfin Plea dont la frappe était détournée par Letellier (90e+5) manquaient le hold-up. Mais repartaient quand même les mains (presque) pleines...