Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Opéra de Toulon: productions lyriques maison et pluie de concerts originaux
Trois nouvelles productions, et pas des moindres, puisqu’il s’agira de Mam’zelle Nitouche, La Flûte enchantée et Wonderful Town (qui célébrera le centenaire de la naissance de Leonard Bernstein) seront proposées par l’opéra de Toulon pour cette saison 20172018. On retrouvera également la Madama Butterfly déjà présentée à Nice par Daniel Benoin, et des concerts originaux tels que Il pleut des cordes, un ensemble de concertos pour violons, violoncelles et contrebasses des plus réjouissants. Lever de rideau.
Mam’zelle Nitouche en ouverture du bal
Mam’zelle Nitouche, l’opéra d’Hervé, considéré avec Offenbach comme le père de l’opérette française, est coproduit avec le Palazzetto Bru Zane, ainsi que les opéras d’Angers et de Nantes. Créé à Toulon, ce spectacle fera ensuite l’objet d’une tournée européenne. Après avoir remonté Les Chevaliers de la Table
ronde avec beaucoup de succès la saison dernière, Pierre-André Weitz s’attaque cette fois-ci à Mam’zelle Nitouche, oeuvre autobiographique d’un artiste singulier, en redonnant une certaine modernité à cette oeuvre quelque peu désuète. À noter, la présence dans la distribution du dramaturge grassois et directeur du Festival d’Avignon, Olivier Py.
Vendredi 13 octobre, à 20 heures et dimanche 15 octobre, à 14 h 30. Tarifs : de 5 à 50
Sur un air de Flûte enchantée
La Flûte enchantée, classique de Mozart s’il en est, est mis en scène par René Koering. Cette production de l’opéra de Toulon sera assez éloignée de l’esthétique traditionnelle, en étant basée sur des projections vidéo. Le tout porté par une distribution à la fois composée de chanteurs français, tels que Marion Grange ou Pauline Sabatier et de talents internationaux comme Armando Noguera. Une véritable redécouverte de ce qui reste l’un des plus beaux opéras jamais écrits.
Mercredi 27, vendredi 29 et dimanche 31 décembre, à 20 heures. Tarifs : de 5 à 72 réveillon de 14 à 99
Madama Butterfly
Opéra préféré de Puccini, Madama Butterfly associe une atmosphère exotique magistralement évoquée, avec un bouleversant portrait de femme, celui de Cio-Cio-San, la jeune geisha naïve. Daniel Benoin a choisi de situer l’action de ce drame dans le Nagasaki de 1945, décuplant ainsi la force dramatique de l’ouvrage.
Vendredi 17 novembre, à 20 heures, dimanche 19 novembre, à 14 h 30 et mardi 21 novembre, à 20 heures. Tarifs : de 5 à 72
Pastorale
Côté concerts, la soirée du 21 octobre sera l’occasion de redécouvrir l’exceptionnel talent du chef russe Dimitri Liss, et la maestria de Ioulianna Avdeïeva au piano. On notera dans ce programme plutôt classique (Tchaïkovski Beethoven) la présence d’une oeuvre contemporaine, celle du compositeur tchèque Wojciech Kilar, Orawa.
Samedi 21 octobre, à 20 heures. Tarifs : de 5 à 20
Pluie de cordes
Il pleut des cordes ! Derrière ce titre en forme de clin d’oeil, un ensemble d’oeuvres concertantes comportant exclusivement des instruments à cordes. Avec notamment un concerto pour violoncelle de Saint-Saëns, le Concerto pour violon n°1 de Max Bruch, ou encore pour le contemporain une oeuvre de Karol Beffa, Concerto pour alto et orchestre à cordes.
Vendredi 1er décembre, à 20 heures. Tarifs de 5 à 20