Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

« Aider les espoirs à se préparer »

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Quels sportifs azuréens espérez-vous lors de ces Jeux  ? Nous sommes encore en train de faire l’inventaire. On va gratter sport par sport pour ne rater personne. Quel soutien apporterez­vous aux athlètes azuréens susceptibl­es d’être à Paris ? J’aimerais créer une commission des athlètes qui serait présidée par Emilie Fer (championne olympique de kayak slalom en ). Le but serait d’aider cette frange d’espoirs à se préparer. Leur permettre de gagner en assurance et en confiance en sachant quels sont leurs problèmes financiers, éducatifs, dans le monde du travail ou dans leur communicat­ion avec les médias. Et au-delà de ce qu’ils font dans leur club, l’idée c’est de les faire se rencontrer, pour que la « Génération  » puisse se connaître. Quelle est votre stratégie pour créer une dynamique autour de ces Jeux dans le départemen­t ? La dynamique sera menée au travers de deux axes. Le premier volet, c’est la commission des athlètes et le second sera axé sur l’éducation dans les écoles et les collèges. On va travailler sur les valeurs de l’olympisme, les Jeux modernes, antiques, la torche, les anneaux. On a créé un jeu composé d’une marelle, d’un Twister et d’un quizz. De nouveaux sports (pétanque, billard ou même le e-sport, l’univers des jeux vidéos) pourraient être ajoutés au programme des Jeux. Qu’en pensez-vous ? L’entrée éventuelle du esport me choque, mais elle semble moins choquer les membres du CIO (Comité internatio­nal olympique) . Il y a un tel business derrière. Et puis si Sony met de l’argent… (le fabricant de la Playstatio­n). La pétanque est une discipline universell­e et qui colle à la France. À l’heure actuelle, il y a un rapprochem­ent entre la pétanque, les boules lyonnaises et la boccia. On a encore l’image d’un sport de buvette, mais il demande adresse et stratégie. Je pense que pour gagner en crédibilit­é, il faut notamment travailler sur les tenues. Voir les joueurs de pétanque être mieux habillés, comme ceux de lyonnaise. Surtout que l’Europétanq­ue est un événement important dans les Alpes-Maritimes. Des cadets ont aussi fait une demie en championna­t de France cette année. C’est un beau sport, avec des hommes, des femmes et de plus en plus de jeunes. Le billard est davantage un sport anglophone. Votre présidence s’achève en . Ces Jeux à domicile vous motivent-ils pour un nouveau mandat ? Jusqu’en , je veux lancer la machine. Parler d’un mandat de plus n’est pas encore à l’ordre du jour. Et puis vous savez, comme j’ai pu le faire avec la Caravane du sport, quand quelque chose de bien a été lancé, généraleme­nt, on le poursuit.

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