L’Aggloscènes met à l’honneur le théâtre et la musique d’auteurs

La saison vient à peine de commencer et l’Aggloscènes est déjà victime de son succès. Avec une programmation de premier choix, l’établissement intercommunal Le Forum a visiblement saisi l’amour du public pour le théâtre d’auteurs. La Louve de Daniel Colas, les Petits crimes conjugaux d’Éric-Emmanuel Schmitt, Le Chat avec Myriam Boyer et Jean Benguigui ou encore le grand classique de Gustave Flaubert Madame Bovary, des dates qui affichent toutes « complet ». Heureusement, l’organisation prévoit encore de belles oeuvres en cette fin d’année. On vous en parle.

Y Olé ! un ballet universel

Si les danses sont à l’image d’une culture, d’une époque ou d’une mode, José Montalvo a su les réunifier dans Y Olé !. Le chorégraphe ouvre cette saison avec une explosion d’énergies venues des quatre coins du monde. Il pousse l’audace jusqu’à superposer Le

Sacre du printemps de Stravinsky avec les chansons populaires qui ont bercé les fêtes de son enfance espagnole. Ce ballet contemporain est une fête métissée où seize interprètes, danseurs et musiciens célèbrent la diversité avec une vitalité surprenante.

Samedi 7 octobre, à 20 h 30. Théâtre Le Forum, à Fréjus. Tarifs : de 17 à34

Réflexion sur la dépendance

Elle est la création de l’un des plus célèbres auteurs du XXe siècle, la pièce Dans la solitude des champs de coton dépeint la rencontre entre un dealer et son client. Bernard-Marie Koltès y décrit la relation de dépendance : le dealer possède ce que le client désire, mais le dealer dépend aussi des désirs de ses clients. Une relation qui ici, dégénère rapidement, jusqu’à arriver à l’affrontement physique. Les deux acteurs Mata Gabin et Charles Berling accentuent cette opposition voulue par l’auteur : dealer/client, noir/blanc, renforcée par la dualité homme/femme. L’histoire est à relier à toutes formes de dépendance, qu’elles soient matérielles ou physiques.

Vendredi 24 novembre, à 20 h 30. Théâtre Le Forum à Fréjus. Tarifs : de 13 à26

Un barbier pas comme les autres

Un grand classique de l’opéra, quoi de mieux pour découvrir cet univers si particulier. Gioacchino Rossini a composé Le Barbier de Séville à seulement 24 ans. On peut imaginer à quel point cette oeuvre a pu être novatrice en son temps. L’action se situe à Séville au XVIIIe siècle. Un vieux docteur est déterminé à épouser sa pupille Rosine, mais elle est amoureuse du jeune comte Almaviva. Grâce au rythme de cette pièce, c’est toute l’insolence de Rossini qui est mis en exergue, une forme de rébellion, à l’ancienne.

Samedi 18 novembre, à 20 h 30. Théâtre Le Forum, à Fréjus. Tarifs : 17 34

Une ode à la femme

Olivia Ruiz revient sur scène pour une escale varoise intimiste. En petit comité, elle interprétera son dernier album À nos corps-aimants. Un opus féministe, sensuel et fidèle à l’univers propre à l’artiste. Elle y raconte la vie de femme, de mère. Elle y parle d’amour et de désir. Le tout sans pudeur.

Jeudi 7 décembre, à 20h30. Théâtre Le Forum, à Fréjus. Tarifs : de 17 à 34

Une musique multiculturelle

Bercée par la culture indienne, la Londonienne Susheela Raman est l’une des figures de la world music. Sa musique, faite de rock, de blues et de soul, est un pont entre les différentes cultures : sonorités européennes, africaines et asiatique couplées avec du chant indien.

Vendredi 10 novembre, à 20 h 30. Palais des Congrès, à Saint-Raphaël. Tarifs : de 17 à34